Pic de la Lera

Randonnée. Espagne – Aragon - Casteillo de Jaca – Garcipollera : 947 m. - Pico de La Lera : 2132 m.

- Rando CAF

Les fantaisies de Mélanie

Départ 6 h 30 avec Philippe BD. Patricia F., Gilbert S., Mélanie R., qui viennent avec nous, puis Michel Cl., initiateur de la randonnée avec Sylvie G., Marie D., Élisabeth M., Dominique P., Jean-Pierre C., Christine M., le groupe de Christian Th., Gilbert R., Jocelyne D., Gabriel M., Cathy T., Annie V.. Direction la vallée d'Aspe, sous les nuages et beau temps après le tunnel du Somport.

De Castillo de Jaca nous prenons une petite route, puis la piste jusqu’à une barrière. 8 h 54, la piste monte légèrement vers l'est et nord-est longeant le rio Ijuez et la direction Vereda de Iguacel. Au départ le rythme est accéléré, mais peu à peu dans le bois la marche devient plus calme.

Le cheminement s'approche de « l'iglesia de San Juan Batista », puis par un passage cimenté et submergé par le rio, il monte au sud-est et vire complètement au nord. La piste file avec de nombreuses courbes et suit le GR15, ainsi que le rio, à sa gauche.

Proche de l'ermitage ou « ermita de la Virgen de Iguacel », le sentier part plus à l'est et nord-est avec une multitude de lacets plus importants, parfois distants, parfois serrés lorsqu'ils montent à Laderas de Forcallos. Alors un vaste vallon s'ouvre dévoilant le paysage grandiose : la Peña de Oroël, les cimes de la Sierra de Guara, le Tozal de Guara, les cimes enneigées au nord, la Peña Collarada et Peña Collaradeta, les pics Somola Alta et Somola Baja, entre autres.

Tandis que le groupe suit la piste, nous sommes quelques-uns à tenter la montée directe et rude de la crête à Fuenfria, Gilbert R. en tête, Jean-Pierre C. et moi-même, Sylvie, Patricia, Philippe, Gabriel. La crête de Romanôn Pelao est atteinte. L'ascension pentue du pic de La Lera m'amène après Gilbert à ce joli sommet panoramique. La vue porte loin du sud aux crêtes et cimes du nord encore bien enneigées.

Il est 13 h, nos amis arrivent par la crête. Nous déjeunons dans un creux rocheux du sommet qui protège du vent. L'ambiance est joyeuse, même dissipée. Pour la descente nous suivons la crête au sud-est. Puis à travers les pentes raides, parsemées de genévriers, épineux et bois morts je peux profiter de courir. Nous rejoignons la piste qui part à l'ouest. C'est celle de l'aller, elle descend plein sud.

Les 2 groupes sont étirés, mais aussi mélangés ce qui est aussi appréciable permettant ainsi les discussions s'engageant par petits groupes. Après la fontaine de Santa Maria de Iguacel, Mélanie ayant un rendez-vous téléphonique nous demande (exige) d'accélérer, à Gilbert S., Philippe et moi-même. Nous nous détachons du groupe et la chaleur se fait sentir.

Les ruisseaux aux eaux abondantes sont traversés (mais pas à la nage). Après un long trajet nous arrivons en sueur au parking à 16 h 37. Sous les recommandations de Mélanie (voire les ordres…) nous filons à Castillo de Jaca, ce qui lui permet un contact téléphonique non fructueux. Alors nous retrouvons nos amis dans un bar à Canfranc, où boissons et gâteaux nous régalent. Sur la route du retour, animé et joyeux un arrêt téléphonique s'impose pour Mélanie. « À l'eau ! » devient son slogan, mais aucun de nous ne veut se mouiller ! Ensuite un autre arrêt téléphonique à Gan s'impose avec échange involontaire de sacs de montagne. Ce qui nous ramène à Pau à 20 h 30. Ce fut une longue, mais très belle randonnée.