Pic du Piau
Ski de Randonnée. Hautes-Pyrénées – Vallée d'Aure - Piau-Engaly : 1850 m. - Col et Pic de Piau : 2540 m. (et 2695 m.)
Infos :
- Dénivelé cumulé : 730 m. (+ de 900 m. pour le pic)
- Distance : 8 km
- Durée : 4 h 13 (arrêts compris)
- Niveaux Physique : 2
- Niveaux Technique : 2
Meteo

Carte
Pas de limitation de vitesse

Départ 5 h 15 avec Philippe BD., Cécile G., Isabelle F. et son chien Polux. Direction la vallée d'Aure, Piau Engaly. Sur la route nous croisons des biches et plus haut des isards. Que d'agréables rencontres ! La température est de 5 degrés avec une légère brise. Le soleil flotte dans un beau ciel bleu et éclaire les cimes blanches. Le parking est vide.

7 h 40, nous montons au sud par les pistes de la station de ski fermée. Après un passage d'herbe et de boue les névés rejoignent les pistes. Le ruisseau d'Engaly est en partie couvert de neige. La piste est gelée mais ne nécessite pas de mettre les couteaux. La pente se redresse, vire légèrement au sud-est. Le rythme est rapide mené par Isabelle et son chien Polux. Cécile est également devant. Philippe et moi nous flânons.

Nous arrivons sur une crête avec une belle vue des cimes : pic de la Ludette au nord, pic du Bassia de Tours entre autres. Le vent froid me gêne. Baisse de rythme. Nous arrivons au col de Piau, 10 h. Pendant que mes amis montent le long de la crête, j'hésite à suivre. Peut-être si je mettais les crampons ? Après courte réflexion, ce n'est pas raisonnable. Des consignes m'ont été données.

Je me déplace vers l'ouest. La piste est très glacée. J'observe les cimes Soum des Salettes, Pène Blanque, Lenquo de Capo, pic de Campbiel, pics d'Estaragne, crêtes des Cintes Blanques, etc. Puis je remarque des skieurs qui descendent une pente au sud-est. Sont-ce mes amis? Mais non ce sont les 4 skieurs espagnols qui étaient devant nous. Comme j'étais descendu je remonte au col.

Enfin les amis arrivent par la crête. Nous redescendons en suivant la piste. Puis c'est dans une pente nord hors piste que nous plongeons. La neige légèrement fondante est excellente à skier. Isabelle file comme une fusée, suivie par Polux qui n’a rien d'un chien assis. Cécile l'anguille des neiges frétille avec vivacité. Il est impossible de suivre sa trace dentelée comme une broderie. C'est de l’artisanat de luxe. Philippe se balance d'un côté et de l'autre des pentes se prenant pour le balancier d'une comtoise en folie. Plus raisonnable je m'applique à glisser dans un style à la recherche de l'art nouveau ! (l'idée est nouvelle aussi !)
Nous retombons sur la piste. Des skieurs montent. Il est bien tard pour une randonnée ! Les virages peuvent être pris à vive allure, pas de limitation de vitesse. Quelques blocs neigeux sont à éviter ou alors se faufiler entre, comme un jeu de quille à ne pas renverser. C'est la spécialité de Cécile. Philippe préfère la toupie, il n'est pas du genre à ne pas tourner rond.
C'est ainsi que nous parvenons à la station à 11 h 47. Nous déjeunons dehors sur une banquette, plein soleil. Les cimes se couvrent de nuages. Nous sommes descendus à temps. Le retour dans la plaine s'effectue sous la chaleur, 25 degrés. Les variations de température sont surprenantes.