Ski alpin en Espagne - Val d'Aran - Baqueira.
Lundi 6 mars.
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Nous nous retrouvons 18 personnes du CAF, à 6 h 30. Répartis dans les véhicules, nous roulons, sous les nuages et la pluie. Philippe C. nous transporte Guy R., Robert M. et moi-même. Nos autres camarades ce sont répartis avec Jacques R. qui organise le séjour, Sylvie D., Christine F., Véronique F., Anne Bl. et Olivier, Janine M., Christine Fl. et Jean Philippe, Christine P., Roger P., Jean-Pierre P., Jean-Marc A., Philippe R..
Après avoir déposés nos affaires à l'hôtel, nous montons à la station de ski de Baqueira. Dans le brouillard, nous attaquons les pistes. Peu à peu l'habitude à une vision restreinte permet de descendre la plupart des pistes du secteur de Baqueira. Trois groupes se forment selon les niveaux.
Vers 13 h nous nous retrouvons sur la terrasse d'un restaurant d'altitude, exposé au soleil. Nous retournons sur les pistes de Beret, Orri, puis les rouges de Baqueira, toutes celles ouvertes, car du fait d'un vent fort, certaines sont fermées. Nous skions jusqu'à 17 h. Le petit train nous amène au parking et nous rentrons à l'hôtel.
L'heure de l'apéritif rassemble les convives dans une ambiance agréable, puis le dîner copieux apprécié de tous est propice aux échanges les plus diverses.
Mardi 7 mars - Baqueira
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Le ciel est gris. La pluie tombe. Nous partons à Baqueira. J'effectue un aller-retour, ayant oublié mes chaussures.
Skier dans le brouillard devient un exercice presque habituel. Nous finissons par nous habituer et nous enchaînons toutes les pistes ouvertes du secteur. A 13 h, nous déjeunons à l'intérieur d'un restaurant d'altitude. Puis nous repartons sur les pistes, toujours dans le brouillard et la pluie au bas de la station. Nous descendons 4 ou 5 fois le « mur de Baqueira », une piste bien raide. Le petit groupe composé de Christine Fl , Philippe C., Guy R., Robert M. et moi-même, termine le ski à 15 h 30, bien trempé. Apéritif, dîner copieux et discussion de (au) salon, achèvent l'agréable soirée.
Mercredi 8 mars Ski de randonnée de Beret : 1800 m, Montgarri: 1500 m. aux crêtes nord: 2200 m. Niveaux:
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Il est 10 h , lorsque les 2 groupes, raquettes et ski de randonnée traversent l'immense plateau de Beret, direction Est, éclaboussé de lumière, où la blancheur de la neige fond dans le ciel azuré. Olivier accompagne Anne, Christine F. et Jeanine dans une marche de trappeurs. Le groupe des 14 skieurs se laissent entraîner par Jacques, Jean-Pierre, puis Roger dans un rythme soutenu. Les pistes descendent, avec quelques remontées. Cela ressemble plus à du ski de fond !
Les paysages sont splendides. Des bosquets de sapins jonchent le parcours et les cimes étendent leurs écharpes de neige à l'infini. C'est à 11 h que nous arrivons à Montgarri, un hameau portant une grande église de belle architecture et un refuge en pierre, tout à fait ravissant. Lorsque nos amis(es) à raquettes arrivent à 11 h 45, nous pouvons repartir, pour une montée face nord, dans les sapinières. Nous assistons aux passages de scooter des neige, puis, plus adapté, à des chiens de traîneaux.
Parvenus à un col, vers 13 h 15, nous déjeunons sous un énorme sapin et je m'installe sur la fourche, pour prendre de la hauteur et déclamer des vers. Le lieu s'y prête !
Le parcours nous entraîne vers le nord et nous grimpons longuement, sur une crête à 2200 m.. Il est 14 h 45. Comme un vol de moineaux, les skieurs se jettent dans les pentes sud. Nous voguons, sillonnons dans tous les sens, profitant d'une neige agréable bien qu'un peu lourde par endroit. Une longue descente nous transporte jusqu'au parking de Beret à 15 h.
Nous allons prendre une boisson à Salardù. L'heure de l'apéritif arrive, puis le dîner toujours excellent et les conversations qui se prolongent au salon, avec dégustation de breuvages d'élixir.
Jeudi 9 mars - Baqueira ski alpin
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Lever vers 7 h et petit déjeuner animé et riche. A 9 h nous prenons le petit train qui nous conduit aux télécabines de Baqueira.
L'astre solaire éclate sa lumière sur les cimes et les pistes. Ainsi nous enchaînons des pistes bleues, rouges, du Cap de Baqueira (2500 m.), aux pistes Antigua Soleil, Ta Argulls, Manaud, Muguet, dans une neige et une glisse de cinéma.
Nous explorons le secteur de Bonaïgua, où nos spatules s'exercent sur les pistes Argulls, Montanyo, Cap de La Peülla (2320 m.), etc. A 13 h nous déjeunons sur la terrasse d'un restaurant d'altitude, où les groupes se retrouvent. Nous profitons des paysages, le pic d'Aneto qui se détache à l'ouest, ou les sommets de l'Ariège.
C'est reparti sur les pistes et le vaste domaine est franchi dans tous les sens. Nous plongeons trois ou quatre fois dans « le mur de Baqueira », jusqu'à ce que l'heure: 17 h, nous contraint à l'arrêt.
La bière, le cidre et autres remontant coulent. L'excellent dîner revigore et développe les réflexions et les tournures d'esprit. Les causeries au salon, sont accompagnées des breuvages adaptés. La nuit emporte les corps et projette les esprits dans les rêves. Le repos s'impose !
Vendredi 10 mars - Ski de randonnée - Baqueira - Beret: 1800 m. - Crête Est et Tuc Rosari: 2500 m. Niveaux:
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Il est 9 h 30, nous suivons un vallon vers l'Est. Christine F. passe la journée à ski de piste et Olivier accompagne les raquetteuses. Les paysages sont grandioses et superbes. Le soleil bombarde ses rayons sur le miroir du relief. Nous nous dispersons sur certaines traversées.
La pente qui mène au col, puis à la crête est gelée. Nous posons les couteaux sous les skis et en une dizaine de conversions nous atteignons un col, environ 2500 m., à 11 h 30. De l'autre coté une corniche domine une face abrupte.
Nous dépeautons et plongeons dans la pente toujours gelée. Le dérapage est utile pour franchir les passages difficiles. Ensuite, en quelques virages nous filons dans le vallon, jusqu'à une bosse enneigée, exposée en plein soleil. Nous avons retrouvé le groupe raquettes et nous déjeunons ensemble.
Sylvie jette un de ses skis dans une pente. Veut-elle s'en débarrasser, d'autant qu'elle renouvelle le même acte, lorsque nous repartons vers une autre crête? Nul ne le sera! Secret de femme !
Le groupe est parti devant. J'attaque une pente raide, non gelée. Je retrouve Christine P. et Guy sur le col du Tuc Rosari (2500 m.). Le reste du groupe nous rejoint. Nous filons ensemble, glissant dans la neige légère et agréable. Nous retrouvons Sylvie sur ses deux skis et poursuivons la longue descente. Les traversées et remontées sont épuisantes, d'autant que la température est élevée. Les passages entre les arbres exigent une certaine précision, pour éviter les embûches et les bûches. Parvenus sur les pistes, nous glissons allègrement jusqu'au parking de Beret, où nous retrouvons Christine F..
Philippe C. diffuse musique et danse avec Christine, sur le parking. Nous prenons un verre à Salardù, puis un autre à Bossost et nous rentrons tard à Pau. Ce fut un séjour fort agréable dans une atmosphère où régna un parfum d'amitié.