Pyrénées socio-écolo

Dimanche 5 Septembre 2010

Randonnée pédestre dans la vallée d’Aspe – Labérouat : 1442 m. Traversée des Orgues de Camplong : 1936 m. – 1951 m . jusqu’aux Tourelles : 2038 m. Durée 11 heures
Niveaux:


Dénivelé : 1200 m

Prévisions météo :

Compte rendu :

Partition sur le clavier des orgues

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Pour cette sortie CAF, nous sommes 12 à suivre Ghislaine et Roger dans les grandes Orgues de Camplong. A 9 heures 15 nous attaquons directement les pentes herbeuses très redressées qui surplombent le refuge de Labérouat. L’exercice d’équilibristes permet d’exprimer son enthousiasme exacerbé ou de se taire, selon ses ressentiments. Parvenus au pied de la brèche, nous escaladons un couloir d’une vingtaine de mètres. La roche instable recommande la plus grande attention, surtout pour ceux qui sont en dessous. Jackie se lance dans une danse de roc, avec grâce, suivie de Marie et des autres camarades qui apprécient le défit.


Nous parvenons sur les orgues, sans fausses notes et poursuivons notre partition en direction de l’ouest. Dévalant les ravins, remontant les buttes et rochers escarpés, contournant les dolines, évitant les lapiaz , nous évoluons comme des artistes à la portée d’une gamme aux harmonies étranges et inconnues. La vue imprenable s’étale des plateaux et cimes de la vallée, aux plaines des villes et villages. Ceci offre des possibilités de photos à Philippe, qui ne se prive pas . A 13h le repas est apprécié, à l’ombre des sapins, d’autant que melon, vin, gâteau et autres gourmandises sont offerts par Ghislaine, Dominique, Marie et autres bonnes fées.


Un peu lourds, nous reprenons la longue course, cherchant les passages, lorsque le GPS, les cairns et les avis divergents entraient en dissonance. Après le secteur des Arres, se présentent les Tourelles ( 2038 m), dernier sommet à grimper. La descente, exposée au vide, recommande une grande vigilance. Parvenus au Pas d’Azun ( 1873 m ), le sentier Gr10, nous conduit à la cabane d’Ardinet ( 1570 m ), où enfin nous pouvons étancher une soif tenace . Le berger, ravi de nous voir, propose ses fromages. Marie sympathise avec un veau et s’échangent des bisous, sous l’objectif ébahi de Philippe . Il est déjà 19h. Nous filons sur le sentier. Avec Roger nous fonçons dans le bois de Braca d’Azun pour parvenir à Labérouat à 20 h. Dès que nos compagnons nous rejoignent, nous dégustons des boissons fraîches, servies à l’extérieur du refuge . Vers 21 h nous quittons la montagne dans la nuit. Je conduits la voiture de Frédéric, d’une façon sportive et nous rentrons à Pau à 22h 30.

Les orgues se sont éteintes, la musique des songes a pris le relai.