Pyrénées socio-écolo

Jeudi 2 octobre 2014

Randonnées : Cirque du Litor : 1350 m - Col de la Neige: 2542 m Crête des Taillades Blanques - longueur: 1100 m. - Grand Gabizos : 2692 m.
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Compte rendu :

Euphorie en crête.

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Nous partons du Pont d'Oly, à 7 h, conduit par Jacques, avec Xavier, Henri-Michel, Cathy, récupère à Laruns, Olivier, qui mène cette course, Anne, Brigitte, et Gérard. Nous franchissons le col d'Aubisque et nous garons près du Cirque du Litor.


À 8 h 30, nous grimpons par le sentier raide, dans le bois L'Escale. Le soleil brille au-dessus des cimes, se moquant des nuages. Après la rude montée, nous débouchons dans le vaste vallon de Larue. Entre verdure et pierrier, nous cherchons le sentier et les cairns, tout en nous élevant progressivement, entre les contreforts de La Latte de Bazen, à l'ouest et ceux du Petit Gabizos, à l'est. Au sud, le pic de Louesque tente de nous séduire. Nous parvenons au col de La Neige (2542 m), à 11 h 30. Les vallées du Tech et d'Ausseilla, se devinent à travers le brouillard. Les pics du Balaïtous, Palas, ou Gavizo Cristal résistent au voile des brumes.


Nous nous engageons dans la longue crête aérienne, des Taillades Blanques. La crête oscille entre sentier, passages étroits exposés et succession de sommets et rochers à escalader sur quelques mètres. C'est à 12 h 30 que nous atteignons le Grand Gabizos, ou pic des Taillades. Nous profitons de la vue sur les hauts sommets, alors que le brouillard s'installe vers le bas. Pendant le repas, Jacques nous sert un vin délicieux de Pomerol. Est-ce l'ivresse de l'altitude, ou les parfums du vin, divin ? Mais la crête est franchie plus rapidement, sans appréhension, dans l'euphorie d'un sommet conquis.


Du col nous plongeons dans le vallon, alors que le ciel se couvre de nuages faisant disparaître l'astre solaire, dans un tour de magie, sans retour, sauf pour Jacques qui retrouve ses lunettes. Nous examinons la petite cabane de Larue, bien équipée et fuyons dans les prairies, puis le sentier, humide et glissant, entraînant quelques chutes, sans conséquence. Devant, avec Cathy, nous nous lançons dans une course digne d'un trail, dégringolant dans le bois, pour atterrir sur la route du col d'Aubisque, à 16 h. C'est au col du Soulor que nous étanchons notre soif, à la générosité de Jacques, mais aussi de Cathy et Anne, pour les gâteaux.