Pyrénées socio-écolo

Dimanche 29 Août 2010

Hautes Pyrénées – Vallée d’Arrens – Lac d’Estaing 1165 m- Brèche 2303 m – Col de Paloumère 2187 m
Niveaux :


Dénivelé : 1200 m

Prévisions météo :

Compte rendu :

Un lieu à faune sauvage.

Encore perturbé par le retour du Mexique et le décalage horaire, le levé à 5 heures du matin ne me dérange pas trop. Nous partons avec Frédéric dans la vallée d’Arrens, explorer un autre lieu. Avant d’arriver au lac d’Estaing, nous remarquons, avec surprise, un troupeau d’une vingtaine de lamas, paissant paisiblement dans un pré.

A 8 heures, nous grimpons dans le bois de Monesté par un sentier très raide. Nous en oublions vite la fraîcheur matinale. Après une heure de traversée , nous débouchons sur de vastes pentes herbeuses, baignées des rayons de soleil, sous un ciel azuré . Une vipère se glisse sous nos pas et file de son coté . Par chance nous n’allons pas au même endroit ! Puis se sont des vautours qui se sont donnée rendez-vous, à quelques dizaines de mètres de nous, où se trouvent éparpillés de nombreux os de mouton. Notre présence ne les dérange pas et chacun poursuit sa besogne.

Le col qui nous intéresse se trouve au-dessus d’une barre rocheuse, sans passage visible. Nous décidons, alors de monter plus haut vers une brèche, plus à gauche. Parvenu sur une crête aérienne, nous ne voyons pas d’issus. La brèche est plus accessible. Etroite d’un mètre sur une hauteur de plusieurs dizaines de mètres, nous nous glissons entre le rocher entaillé et aboutissons sur un passage qui descend sur une autre vallée. La vue des deux cotés est superbe. Le lac d’Estaing dormant au fond de la vallée apporte un soin particulier au décor.

Mais nous n’avons pas envie d’en rester là. Une crête défile jusqu’au col de Paloumère. Nous tentons la traversée et nous parvenons au col.

Après le repas, nous descendons au dessus des barres rocheuses, sur des dalles plates exposées au vide. Avec vigilance, nous suivons le passage, jusqu’à rejoindre le sentier plus bas. Une plaque mortuaire signale le passage tragique d’un montagnard. Ce n’est pas encourageant !

Nous dévalons les pentes herbeuses, hésitons dans la traversée d’un ruisseau au fond d’une faille et repérons un rocher sur le passage pris ce matin. Nous plongeons dans la forêt, manquant plusieurs fois de glisser entre les arbres. Nous retrouvons la civilisation, vers 15h 30, alors que nous n’avions rencontré aucun humain, au cours de cette randonnée. Seule la faune sauvage nous a rendu hommage.