Pyrénées socio-écolo

Mercredi 27 Octobre 2010

Vallée d’Ossau Bious Artigues 1422 m. Col des Moines : 2168 m. Pic du col des Moines 2278 m. Lacs d’Ayous
Niveaux:


Dénivelé : 900m – 1000 m

Prévisions météo :

Compte rendu :

Chapelet de cimes au col des Moines

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Nous partons dans la nuit étoilée, à 7 heures, avec Frédéric. Notre randonnée au-dessus de Goust est compromise par les chasseurs. Encore une fois, cette caste particulière, confisque la montagne. Furieux, nous nous rendons à Bious-Artigues. La route est glacée, mais un disque solaire brille ardemment dans le flot d’un ciel azuré.


Nous marchons sur le GR 10, longeant le secteur d’Hounrède, couvert d’une pellicule de neige gelée. Le vaste plateau de Bious, nous conduit vers Houn de Peyreget, sous les contreforts du Pic du Midi d’Ossau. Après avoir dépassé la cabane de Cap de Pount, nous laissons celle de Lous Québotte, secteur que nous traversions en ski de randonnée.


Le sentier s’élève prés des falaises du pic Paradis et passe au-dessus du lac Castérau. Nous longeons une gorge, toujours marchant dans la neige, sur une pente de plus en plus raide qui débouche sur le col des Moines. Le pic des Moines ( 2349 m) , à l’ouest, est trop loin. Nous nous rendons au pic du col des Moines, beaucoup plus proche, que nous atteignons à 12h50. La vue est superbe. De l’Est à l’Ouest , en chapelet, se présentent les cimes où dominent les pics du Palas et Balaïtous, alors qu’au sud se remarque la station espagnole de ski Astu, la vallée d’Aspe enchaîne les Aiguilles d’Ansabère, le pic d’Anie, les Orgues de Camplong et bien d’autres sommets. Les lacs,du Plaa de Las Baques, glacé, Castérau, Paradis, sommeillent sous la douceur, des rayons du soleil.

Nous redescendons par les lacs d’Ayous, sous le regard étonné d’un isard. Le pic du Midi d’Ossau se reflète, de toute son élégance, dans la surface miroitée du lac Castérau. Nous longeons un gouffre impressionnant, où se jette et disparaît un torrent tumultueux. La haute pente que nous sillonnons, nous amène sur le plateau de Bious, où serpentent des petits ruisseaux, glissant entre le vert des prairies et le blanc de la neige, sous la lumière étrange et délicieuse, d’un soleil d’automne au crépuscule de son coucher. Le froid gèle le sol ; nous sommes revenus au lac de Bious-Artigues.