Pyrénées socio-écolo

Lundi 25 Mai 2010

Pic du Néouvielle 3091 m
Niveaux:


Dénivelé : 1000 m

Prévisions météo :

Compte rendu :

Pic et ski et coulée grande.

Levés à 5h du matin, nous quittons le refuge d’Orédon, dans la nuit. Nous montons , au lever du jour, les couteaux sous les skis, dans une neige glacé. De nombreux skieurs et randonneurs en raquettes, se dispersent dans les vastes espaces blancs. Les cimes s’enflamment. Les rayons du soleil peignent, d’une palette de couleurs mélangées, le relief, projetant leur peinture dans le bleu éclatant de la voûte céleste. La traversée étroite et rocailleuse de la brêche de Barris s’avère délicate, au dessus des barres rocheuses. Nous déchaussons. Nous abordons un vaste vallon permettant des variantes multiples. Tandis que Frédéric adopte le passage classique par le bas, je m’engage dans une traversée facile, un peu plus haut. Je prends de l’avance et attaque les pentes raides entre la Brèche de Chaussenque et l’épaule du Néouville. Je rencontre un skieur que je confonds avec mon frère Yves. C’est Jean Louis un de ses copains du CAF de Tarbes. Il est suivi de Marie-Jo, Sonia et Nelly, autres camarades de montagne. Nous nous retrouverons à nouveau au sommet. Sur l’arête finale du Néouville, je pose les skis et enfile les crampons à glace. Je passe la cheminée, encombrée par les montagnards qui descendent et je parviens au Pic du Néouvielle. La vue panoramique porte jusqu’au sommets de l’Ariège. C’est éblouissant ! Je retire mes crampons pour la descente. Ils m’ont gêné sur les rochers. Je reste très vigilant et rejoins Frédéric qui ne veut pas monter au pic. Nous effectuons une grande traversée dans les coulées neigeuses gelées. Par la suite la neige molle et mouillée, nous permet une glisse agréable où nous enchaînons les virages jusqu’au passage de Barris. Deux couloirs étroits et pentus nous invitent à les franchir usant de nos meilleures techniques de skis, dans lesquelles excelle Frédéric. Nous parvenons au lac d’Aubert vers 14h et avalons notre repas. Le retour dans la vallée d’Aure s’effectue sous la chaleur avec une température de 33 degrés.