Vallée de Campan - Vallée de Lesponne Chiroulet : 1065 m. - Cap de Labasset : 2038 m. - Sortie CAF
Cap sur Labasset
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Je retrouve mes camarades du Caf avec Didier M., Robert V, Thierry L., Nadine L., Sandrine C., Emma Joana M., François T., Anne F., Sabine W., Jean-François T, Jean-Luc G. qui accompagne la randonnée et Marie E. 7 h, nous roulons vers la vallée de Campan, puis la vallée de Lesponne, jusqu'au Chiroulet.
Le ciel est très nuageux, mais la température douce. 8 h 40, une piste traverse le pont sur le ruisseau de l'Adour de Lesponne et se dirige vers le sud. Nous la suivons jusqu'au sentier qui grimpe dans le bois de Pouzac. Le rythme est rapide. Certains se sont emballés tels des chevaux de courses.
Nous parvenons sur un petit plateau, où les ruines des cabanes de l'Haya (1292 m.) rappellent une vie de labeur dans ces coins retirés. Après une pause collation, le chemin se poursuit au sud, passant près des cabanes d'Artalos (1435 m.) en ruines également.
Toujours très raide sur un sentier relativement facile, la progression est régulière et le pas assuré. C'est ainsi que nous arrivons au lac de Peyrelade. La vaste étendue d'eau sombre reflète les crêtes de Caoubère, de Pène Blanque et de Pène Laouade. Le ciel s'éclaircit dévoilant un beau paysage. Après quelques photos nous poursuivons l'itinéraire vers le nord-ouest. Nous suivons une crête qui amène au Cap de Labasset, à 11 h 30.
Le pic du Midi de Bigorre surgit à l'est. Au sud le pic Merlheu et le Soum de Moutarra confondent leurs crêtes. Le Moullé de Jaüt pointe à l'ouest. Le lac de Peyrelade repose au fond d'un cirque. Le panorama est grandiose et superbe. Les repas sont consommés sur le sommet non venté.
Vers 13 h 10 c'est la descente par la crête nord-ouest. Malgré la forte pente l'allure est rapide. Alors nous parvenons aux ruines des cabanes de Lahus. Peu à peu le cheminement nous ramène sur le sentier de l'aller où le ruisseau de Brouilh est à traverser en plusieurs endroits. Dans le bois de Pouzac les passages boueux sont nombreux. Sur la piste des engins forestiers ont tracés des ornières.
Des camarades repèrent des champignons. Les connaisseurs identifient leur comestibilité ou pas. Appuyer sur un champignon peut faire accélérer le pas, éviter de le manger peut être sage ! D'une piste à l'autre, d'un sentier à remonter ou à redescendre la piste finale nous amène au Chiroulet à 14 h 47 et toujours sans la pluie annoncée. Boissons et gâteaux consommés dans un bar complètent cette belle randonnée. Retour paisible dans la plaine.