Vallées d'Aspe - Les Forges d'Abel - Espélunguères : 1330 m. - Souperet : 2032 m. - Pic de Baralet : 2052 m. - Sortie CAF
Réunion au sommet
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6 h 15, je pars avec Philippe BD. Nous retrouvons les groupes, Sylvie G., Miller A., Thierry A., Michel Cl., initiateur de la randonnée, Dominique P., Gilbert R., Gérard E., Gabi H., Gabriel M., Marie-France R., Anita St P., et le groupe de Christian Th., Jean-Marc A., Christine M., Nicole M., Florence B., Annie.
Nous traversons la vallée d'Aspe jusqu'aux Forges d'Abel Espélunguères. Il est 8 h 20, nous montons dans le bois d'Espélunguères à l'ouest qui côtoie l'impressionnante et belle cascade d'Espélunguères. La fraîcheur matinale se dissipe rapidement. Les rayons du soleil frappent la montagne qui se dessine dans l'écran du ciel bleu.
Les pentes herbeuses humides nous entraînent dans le bois, au nord. Le sentier grimpe dans le vallon découvert face à la Montagne de Couecq. Il se dirige par la suite à l'est longeant la cabane Grosse, puis remonte au nord. Alors nous franchissons un collet (1909 m.), au sud le pic de Gabedaille les pics d'Arri et Arlet forment une immense crête. Suivant une crête jusqu'au col de Lapuchouaou nous entrons dans la Montagne de Banasse. Des étangs et des cabanes celle des Caillaous et des bouquets de fleurs égaient le paysage.
Avec les Gabi, Marie-France, Gilbert, nous nous lançons sur les pentes du sommet. L'ascension est longue. Enfin vers 11 h 40 nous arrivons au Souperet. La vue est superbe. Le Sesques et le Capéran de Sesques se distinguent à l'est, le pic de Palas, l'Ossau. Au sud le Cotiella, le Vizaurin dominent. Plus à l'ouest Ansabère, Table des Trois Rois, pic d'Anie et bien d'autres complètent la chaîne.
Les deux groupes rassemblés nous suivons la crête, d'abord par une descente, puis une remontée ardue. Des jardins de fleurs en bouquets ou parsemés se sont installés tout le long du parcours, comme des gentianes de Kochs et Printanières, des orchidées bleues, des dryades, des hélianthèmes, etc.
Le pic de Baralet est atteint. La vue panoramique est un théâtre infini. 12 h 30, nous déjeunons légèrement en contre-bas du sommet évitant le vent. Vingt randonneurs sur le pic, cela ressemble à une réunion au sommet ! Ceci n'émeut pas les vautours percnoptères ou vautours fauves qui passent leur chemin aérien.
La descente est une plongée vers un col en évitant de remonter au Souperet. Tandis que la plupart des camarades longent la longue clôture censée protéger les troupeaux du ravin, je cours directement dans la pente. Un sentier défile sur une crête à l'est, passe au-dessus des cabanes et vire au sud. Alors nous arrivons à la cabane Grosse et effectuons une courte pause.
Le sentier contourne la Montagne de Couecq, passe le collet et descend dans le bois avec quelques passages boueux. Du vallon d'Espélunguère c'est encore une descente dans le bois proche de la splendide cascade. Nous arrivons au parking à 15 h 37. Boissons et gâteaux sont dégustés dans un bar. Retour serein dans la plaine.