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Par beau temps visite du village de Tella et petite randonnée en boucle des ermitages. Un joli chemin monte dans la verdure, d'abord un bois, un autre chemin passe près de l'ermitage Nostra Señora de la Peña. Le cheminement monte sur un rocher où se dresse l'ermitage Virgen de la Fajanilla. La vue est magnifique sur le village de Tella et sur les cimes enneigées au nord. En contre-bas l'ermitage San Juan y Pablo est sur le passage de la descente. En 20 min nous revenons à Tella.
À quelques kilomètres par la route nous allons voir le dolmen, des pierres énormes dans un cadre de verdure. Après le déjeuner nous nous rendons au hameau de Révilla ou des maisons en ruines semblent pour certaines en rénovation.
La route est longue pour nous rendre à Terrantona. Nous cherchons un camping. Dans le village Alueza le camping est fermé, mais nous pouvons nous installer à côté. Nous profitons de la tranquillité et d'une belle vue dans ce havre de nature. Cependant plus loin d'importantes fermes abritent des élevages de bétail, vaches, moutons, cochons et les odeurs sont désagréables.
- Dénivelé cumulé : 725 m.
- Distance : 9 km.
- Durée: 4 h 29 (montée: 1 h 55)
- Niveaux : physique : 1 ; technique: 1
Après une nuit calme, nous prenons la petite route qui conduit à El Humo de Muro. Le soleil éclaire les cimes blanches au loin et la verdure se détachant dans le ciel bleu. Le sentier monte au nord dans le bois, navigant d'est en ouest à travers les pins, les chênes verts et les genévriers cade.
L'ombre des arbres de taille moyenne est appréciée, car le soleil réchauffe de plus en plus l'atmosphère. Lorsque la végétation s'atténue nous apercevons l'immense lac Mediano. De petits panneaux signalent le parcours des VTT. Les ermitages Ministirio, San Cristobal sont signalés mais pas Muro de Roda.
Le cheminement suit une ligne de crête toujours boisé. Des ruines apparaissent parmi les broussailles ainsi que des murets. Sur un point haut légèrement dégagé d'arbres on peut apercevoir la tour du clocher de Muro de Roda et la Peña Montañesa en arrière plan. Après l'ermitage San Cristobal le sentier descend et plus loin remonte. Il contourne des falaises en surplomb. Nous les longeons en passant dessous.De hauts murs de pierres apparaissent, ainsi qu'une bâtisse. C'est Muro de Roda. Nous arrivons devant une haute tour, le clocher de l'église «Ascuncion de Nuestra Señora». Le site est entouré de murailles. La haute porte en bois est ouverte. Nous entrons. De l'église aux maisons en ruines nous longeons les murailles de ce village fortifié.
La vue porte du lac Mediano à la plaine, les champs, les villages et la montagne au nord. Au sud l'ermitage Santa Barbara est en rénovation. Arrivés par la nouvelle petite route trois Espagnols âgés se promènent.
Nous déjeunons sur un banc à l'ombre d'un chêne vert. Des rapaces survolent le site. Au moment de partir un couple de Belges discute avec nous sur leur impression des lieux. Nous contournons les murailles par le sud-est prenant un autre chemin. Quelque temps après nous retombons sur le sentier de l'aller.
Les passages par endroit sont raides. Une piste traversée, le chemin tombe dans le bois. Nous commençons à percevoir des toits. Puis nous traversons la rue principale de El Humo de Muro tout en passant devant une auberge fantaisiste. Il est 17 h, route de Aïnsa et vallée d'Anisclo.
Nous montons à Buerba puis Fanlo. La piste pour se rendre dans l'ancien village abandonné de Buisan a été goudronnée. La plupart des maisons sont en rénovation. Le bar est fermé. Un seul habitant semble présent. Ce coin sauvage découvert il y a quelques années est en plein changement. Nous préférons repartir. Néanmoins au passage nous remarquons une randonnée à tenter plus tard.
Nous nous rendons au hameau de Sercué, aussi en rénovation. Un sentier au nord grimpe sur des crêtes avec à l'est les Cestrales, au sud-est la Peña Montañesa, à l'ouest le village de Nerin. Sur les rochers entre les buis, genets en fleurs jaunes, échinea cactus et autres buissons le sentier se faufile dans le relief sauvage.
Nous revenons à Puyarruego.
Après une longue route et beaucoup de circulation entre Lécina et Alquézar, nous revenons à la source de la découverte de la Sierra de Guara. San Pélegrin n'est plus le village abandonné que nous avions connu. La source aménagée depuis quelques années a perdu sa quiétude. Un promeneur laisse aboyer son chien pendant de longues minutes sans intervenir, alors face à la stupidité nous préférons repartir.
Le lieu de Santa Cilia s'avère plus calme. Le repas à l'ombre d'un noyer, car la température dépasse les 28 degrés est profitable. La petite randonnée sert de repérage pour une prochaine découverte. La direction au nord grimpe sur une piste par des parties bien élevées. Le chemin mène vers le Tozal de Cubillas et le Tozal de Guara. Malgré un ciel laiteux le paysage au sud avec une vaste plaine verdoyante est splendide. Le retour s'effectue par le même chemin.
La nuit fut calme malgré la proximité d'un mariage qui se déroulait un peu plus loin. Les oiseaux chantent profitant comme nous du beau temps. La route pour Vadiello est fréquentée surtout par les grimpeurs qui tentent des falaises d'escalade. Nous sommes heureux de voir que le Lac Guatizalema s'est rempli depuis septembre dernier alors qu'il était presque à sec.
Puis nous nous rendons à Santa Eulalia La Mayor, le site s'avère plus tranquille. Une petite randonnée sur une piste au nord permet de profiter des senteurs des herbes aromatiques: thym, romarin, isope et autres ainsi que de multiples fleurs colorées.
La petite ascension de la tour plantée sur une crête s'effectue comme un pèlerinage et se transforme en belvédère avec vue panoramique des montagnes au nord à la plaine au sud et petits villages surgissant timidement dans leurs écrins de verdure. Le pique-nique à l'ombre d'un bel arbre clôture l'escapade en Aragon.
Au retour la pluie surprend et ramène à une autre réalité.