Randonnée dans la Vallée d'Aspe - Etsaut - Pont de Cébers: 637 m. - Chemin de la Mature - en boucle Col d'Arras : 1335 m.
Sorti de sa torpeur le petit groupe s'anime
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Départ 6 h 45 avec Andrée, Françoise et Philippe BD., Sylvie G. direction la vallée d'Aspe et Etsaut. Le ciel est parsemé de nuages, mais le soleil éclaire les cimes. La température est douce 8 degrés.
Le chemin de la Mâture part au sud contournant ensuite le Pène de Lamounédère à l'est. Le fort du Portalet est incrusté dans la roche. Taillé dans le rocher le chemin de la Mâture domine les Gorges d'Enfer et le torrent Sescoué. Des grimpeurs se préparent à l'escalade.
Le GR10 bordé par les falaises au nord, la montagne au sud couvert par le bois du Pacq. A l'ouest le Pène d'Udapet perce le ciel. Le pic de Labigouer est à peine enneigé. Progressivement nous parvenons au carrefour des sentiers qui monte à Borde de Rouglan au nord-est et au pont des Tungas. Le petit pont de bois penché à une extrémité est très glissant. Le torrent bondit sur les rochers.
Nous revenons en arrière pour attaquer la pente raide qui monte au nord. Ensuite le sentier part à l'ouest passant près des ruines de Miranson et le secteur de Bretagne, un petit vallon sans arbres avec vue sur les cimes est et ouest.
Comme il est midi nous nous installons dans l'herbe pour déjeuner. Le repas est savoureux. Les cimes s'entremêlent, les parois se confondent : Billare, Dec de Lhurs, Table des Trois Rois, pic d'Aspe.
Après un moment de détente nous repartons et entrons dans le bois. Le col d'Arras est signalé par une pancarte, plus loin. Le sentier entame la descente. Le rythme est paisible. Il règne une atmosphère de somnolence. Des passages de feuilles sèches avec de la boue sont glissants et réveillent les troupes. Sorti de sa torpeur le petit groupe s'anime.
Rester en équilibre nécessite un peu de concentration ce qui n'empêche pas les discussions et les commentaires, certes parfois hors sujet, mais qu'importe, comme disait un paysan dans une culture locale et à propos des manifestations : «il ne faudrait pas nous prendre pour des lapins de 6 semaines !» C'est clair, non ! Les secteurs de Beloute, Lacourt, Boileau, sont traversés toujours dans le bois de Bieus. C'est alors que nous parvenons à la petite route qui s'échappe au col de Rédo.
Nous partons à l'opposé, au sud, pour regagner le parking à 15 h 37. Ensuite visite du joli petit village de Borce où j'ai découvert les randonnées en montagne, il y a bien longtemps.