Espagne - Villanua - Puenta El Solano : 1199 m. - El Cubilar de Los Bueyes : 2267 m. Niveaux:
Tirage dans la cheminée
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Départ de 2 groupes, de 13 et 8 randonneurs, avec Philippe BD., Sylvie G ., Marie D., Patricia F., puis Michel Cl., Gilbert R., Jean-Marc A., Gérard E., Sylvie A., Marie-France R., Jean-Luc V. et le groupe de Ch. Th., destination l'Aragon par la vallée d'Aspe.
De Villanua, nous prenons une piste qui mène au Puente El Solano. La température est négative, mais le soleil rayonne dans un beau ciel azuré. 9 h 27, nous remontons une piste à l'est. La forêt de pins traversée, nous remontons le barranco de Villanua, jusqu'au vallon.
Dans ce secteur El Achar le cheminement part au sud-est. Un sentier raide amène à nouveau sur une piste, puis au refuge de Cubilar de La Espata (1787 m.), où nous marquons une pause collation.
Un sentier part au nord, à El Llano de los Bueyes. Une faille taille la paroi d'une crête verticale. Nous nous engageons dans une cheminée d'une dizaine de mètres. Une chaîne permet d'assurer l'ascension, mais les prises sont évidentes. Le seul obstacle est la boue que nous traînons sous les semelles, donc le risque de glissade. Cependant tout se déroule convenablement. Alors nous parvenons à El Bozo (entre 1900 et 2000 m.), longue pente herbeuse, rejoignant un îlot rocheux.
Nous avançons entre neige, herbe, bruyère, pierres, sous un vent froid. Blottis dans les rochers, partiellement protégés du vent, nous déjeunons face aux magnifiques cimes : Punta de La Espata, Vacun Norte, Vacun Sur, Peña Somola Baja, etc.
Il est temps de repartir car le froid nous gagne. Nous montons encore 250 à 300 mètres de dénivellation, pour arriver, dans la neige, sur la crête de Los Gueyes. Nous contemplons, au nord, les sommets qui surgissent et disparaissent aussi vite dans les nuages : la Peña Collarada, la Peña Pequeña ou Collaradetta, la Peña Nevera, au loin le collado de Ip, blanchis de neige.
Nous nous lançons dans la descente, glissant plus ou moins dans la neige et la boue. Aborder la cheminée est plus délicat. Si pour la montée la chaîne n'était pas utile, à la descente elle s'avère nécessaire, dans les passages glissants. Pendant le passage des randonneurs ramoneurs, le tirage dans la cheminée se fait sentir !
Par la suite, la pente est dévalée jusqu'au bois. Ensuite c'est la descente sur la piste forestière, où les conversations s'animent. C'est la détente. Le chemin confortable, nous ramène à nos véhicules, à 16 h 32. Fêter la randonnée devient la tradition, avec les gâteaux succulents des randonneuses, et des boissons diverses.