Hautes-Pyrénées - Vallée du Tech - Porte d'Arrens: 1463 m ; - Refuge Ledormeur ou du Balaïtous : 1917 m. - Toue La Pacca : 2144 m. Niveaux:
Ledormeur, sans s'endormir
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Andrée, Ludovic et moi-même retrouvons Yves à Lourdes, et nous nous rendons à la Porte d'Arrens. 9 h14, dans la fraîcheur matinale (10 degrés), nous avançons au sud, dans le bois de Masseys. L'endroit reste ombragé.
20 minutes après, nous longeons le petit lac de Suyen (1536 m.), qui absorbe l'image des sommets alentours. Le chemin de St Jacques est caillouteux. Une pancarte propose, à l'ouest le refuge de Larribet, au sud, par la Couradette, les lacs de Rémoulis et le Port Peyre St Martin, à droite, ouest, le refuge Ledormeur, ou du Balaïtous. C'est ce parcours que nous prenons. Ludovic file devant et nous attend dans des points stratégiques.
Le sentier grimpe en zigzag, à travers les rochers et les pierres. Nous dépassons quelques randonneurs et nous arrivons au refuge Ledormeur, à 11 h 30. Le petit refuge a été étanchéifié et amélioré, à l'intérieur. Il domine le vallon de Labassa. A l'ouest la crête Fachon ferme l'horizon.
Comme il n'est pas question de s'endormir, nous poursuivons le sentier au sud. Il s'élève contre les falaises, puis défile dans des blocs rocheux. Le terrain est accidenté, avec des trous pouvant surprendre. C'est ainsi que nous atteignons le plateau herbeux Toue La Pacca. Un large ruisseau traverse le petit lac. Il est 12 h 30.
Installés dans les rochers et l'herbe, nous déjeunons, face, à l'est le pic Picasse de Labassa, plus à l'ouest, le Cap Peytier Hossard qui cache, en partie, le Balaïtous, ou Marmure. Quelques nuages enveloppent les sommets.
Vers 14 h, nous repartons. La traversée des éboulis et chaos est toujours un exercice d'équilibre et demande de la vigilance. Par la suite le sentier s'avère plus commode. Le cheminement s'écarte du refuge Ledormeur. De toute façon la sieste n'est pas au programme !
Nous dégringolons vers le plateau Labassa, certains plus vite que d'autres, comme Ludovic emporté par l'élan. Ce qui permet de repérer sur le versant ouest des isards, qui broutent, se déplacent et nous observent. Leur nonchalance facilite la prise de photos.
Le chemin moins incliné, amène au lac de Suyen, que nous contournons par le nord-ouest. Ceci permet d'éviter le retour des groupes de marcheurs. Le sentier glisse dans les rochers et le bois de Massey, tout en longeant le torrent. Moins parcouru et plus sauvage, il nous ramène rapidement à la Porte d'Arrens, à 16 h 15.