Vallée d'Aspe - Cette-Eygun : 680 m. - Cabane de Lhèze : 1298 m. - Vers Cabane de Narbèze point : 1548 m. Niveaux:
Conduite de six chevaux
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Départ avec Andrée pour la vallée d'Aspe et Cette. 8 H 55, par une température de 24 degrés, sous un beau soleil et un ciel bleu, brouillé par endroit par les fumées des incendies en gironde qui durent depuis plusieurs jours, rajoutant de la pollution à la pollution due à l'ozone, du fait des fortes chaleurs qui règnent sur l'Europe.
Nous suivons une piste, au nord, puis à l'est, que nous coupons par des sentiers qui s'élèvent à travers bois. Les clôtures, souvent électrifiées canalisent le bétail et les randonneurs, ces derniers pouvant ouvrir les portails-barrières.
En quittant ce bois, le sentier remonte un ravin, bordé de fougères, qui ont été taillées sur plusieurs centaines de mètres, donc en principe, moins de risques d'être piqués par des tiques.
Le chemin s'élargit et débouche sur un vaste vallon, où s'ébattent des chevaux. Au-dessus, la cabane de Lhèze, donne un peu d'ombre à un couple de randonneurs. Nous discutons et j'explique la suite du parcours. Ils partent devant.
Nous entrons dans un bois. Le sentier est très raide par endroit. Mais à l'ombre, avec un vent léger, la chaleur et l'effort sont plus supportables. Nous rencontrons un petit troupeau de moutons, sans le patou des Pyrénées. Le passage est libre.
Des marches sur le sentier ont été solidifiées avec des troncs et des piquets de bois, pour le passage des ânes. Il est midi et quart, même si ne nous sommes pas trop loin de la cabane de Narbèze, nous préférons redescendre à la cabane de Lhèze.
Dans la descente, je suis surpris par le vol de quatre vautours décollant d'un rocher à quelques mètres de moi. Puis à l'endroit le plus large, nous rencontrons l'immense troupeau de moutons et deux bergers profitant de la fraîcheur du sous-bois. Nous discutons. Le responsable des troupeaux nous demande si nous pouvons ramener les pouliches qui sont sur le sentier. Leur terrain se situe sur le plateau de Lhèze.
Les six pouliches ne sont pas faciles à conduire. Deux d'entre elles, rebelles, tentent de remonter hors sentier. Non sans mal je les contiens sur le chemin et nous les ramenons au plateau de Lhèze avec les autres chevaux. Il est 13 h.
Proche de la cabane nous cherchons un arbre ombragé, non souillé par le crottin, pour déjeuner. Somnolents du fait de la chaleur, le coin est peu confortable. Nous retrouvons les deux jeunes randonneurs, satisfaits des explications qui ont permis de monter au col.
Les bosquets sont appréciés. La traversée du sentier dans les fougères, en plein soleil est éprouvante. Par la suite nous apprécions la descente dans les sous-bois et la fraîcheur d'un vent léger.
Nous arrivons au village, sous une forte chaleur, à 16 h 25. Heureusement nous avons des bouteilles d'eau. Le retour dans la plaine nous expose à des températures dépassant les 40 degrés. Le changement climatique se manifeste de plus en plus.