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Hautes-Pyrénées - Granges de Bué : 1436 m. - Col de Sarre Aute : 2234 m. Niveaux:
Apéro au col monté
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6 h 20, départ avec Andrée, pour retrouver nos ami(es)s : Philippe et Françoise BD, Cécile G., Sylvie G., Corinne L.et prendre la route qui mène à Pragnères, Tramezaigue, puis les Granges de Bué. Le parking est déjà rempli.
8 h 20, le soleil brille dans un beau ciel bleu et la température monte affiche 24 degrés. Le chemin part vers l'ouest, entre les granges de Bué, puis se diriger vers le sud, par le GR10. Un panneau, à terre, indique « Saugué », nous suivons ce chemin dans le bois.
La montée est raide, puis descend. Nous avons des doutes sur le bon trajet. Une randonneuse que nous croisons confirme l'erreur. Revenus sur nos pas, au croisement, nous prenons le sentier sud-est. La montée est raide dans le secteur Ribère de Bué. Depuis 2 semaines le beau temps s'est installé et la chaleur monte de jours en jours.
Ce parcours que nous avons effectué en ski de randonnée, amène dans un vaste vallon verdoyant. Le relief se creuse avec la Barrancou d'Artiguegrane ; A l'ouest coule le ruisseau de l'Oule. Les ruines de la cabane det Hour se confondent dans le paysage.
Le cheminement est hors sentier, dans l'herbe, les rhododendrons, les myrtilliers et des éboulis. Plus bas nous remarquons la cabane de l'Oule et un troupeau de moutons. Nous marquons une pause collation, près des rochers du secteur Hourquette d'Arrouyes.
Les forces reconstituées, nous entamons la rude montée au col de Sarre Aute. Un vent léger nous accompagne. La vue est superbe : pic du Midi de Bigorre, Crête des Aiguillous, La Géla, Piméné, cirque de Gavarnie, Brêche de Roland et Taillon, au nord-ouest pic d'Ardiden, entre autre...
Nous déjeunons et Cécile sert un apéritif, pour marquer la fête du 14 juillet. C'est la révolution dans les méninges ! Euphoriques nous assistons au spectacle du Cirque et un ou deux Gypaètes barbus présentent le bal des vautours. La chaleur monte de tout côté. Quoique à l'ouest un vent frémit, rafraîchissant comme un vent-d'ange. Françoise nous offre un excellent gâteau aux myrtilles qui influe sur la pesanteur.
La descente est chargée. Face à la pente bien raide, parsemée de trous, d'éboulis, de végétaux tendant des pièges, l'attention est soutenue. Le parcours accidenté tombe dans le bois. Les filles font preuve de bravoure, voire de témérité, sans mot dire et sans maudire...
Les feuillages amènent un peu de fraîcheur. Puis le sentier rejoint le GR10 et à la sortie du bois, les anciennes mines font triste mine ! En face, la cascade de Soutarre projette ses eaux sur les rochers, éclaboussant par ses écumes le ciel et la terre, comme un hymne à la vie et à la nature.
Après une petite pause près d'un ruisseau, le sentier nous mène au parking, à 16 h 25, sous une forte chaleur, amplifiée dans la plaine. Le changement climatique s'affirme année après année. L'inquiétude plane sur le devenir du vivant. Pourtant une larme de bonheur a accompagné une randonnée, par tous appréciée.