Hautes-Pyrénées - La Fruitière : 1371 m. -Lacs d'Estibe Aute : 2324 m. et 2328 - Rochers : 2381 m. Niveaux:
Ascension rude pour deux lacs
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Avec Yves nous nous rendons à Cauterêts, puis la Fruitière. Le parking est déjà bien rempli. L'astre solaire illumine les cimes rayonnant dans un ciel d'azur. La température est fraîche, une brise légère caresse la peau.
8 h 45, nous partons par le chemin sud, direction Estom, où se dirigent la plupart des randonneurs. Après une heure de marche, nous traversons le gave Lutour. par un joli pont de bois. Quelques dizaines de mètres après, un sentier monte à l'ouest, longeant le ravin d'Estibe Trémouse, par un bois.
La chaleur s'installe. La montée, au-dessus du bois devient ardue. Le sentier se faufile dans les cailloux, les pierriers, puis les éboulis et les blocs rocheux. Repérer des cairns demande une attention particulière. Par chance un vent léger atténue les efforts.
Enfin, après trois heures et demi d'ascension, nous dominons les lacs d'Estibe Aute. Nous préférons monter plus haut pour dominer les lacs et mieux profiter de la vue sur les sommets : pic de l'Estibet d'Estom, pic d'Estibe Aute, crête, Grand pic des Paloumères, pic de Culaus, pic de Cestrède à l'est, etc.
Le plus grand des deux lacs est un miroir où baignent les montagnes des alentours. Au bord, de petits névés fondent, alimentant les lacs. Nous déjeunons dans ce joli cadre. Par des gestes déployés, Yves, avec sa casquette fait un lancé de lunettes, qu'il retrouvera, après de longues minutes, dans les rhododendrons. Ainsi est né la discipline sportive du lancer de lunettes !
Vers 14 h, nous reprenons la descente infernale, sous la chaleur. Cependant, nous bénéficions d'un vent frais qui atténue l'effet de la chaleur. La traversée en équilibre des blocs rocheux et éboulis demande de l'attention et des efforts supplémentaires. Nous ne rencontrons que 4 ou 5 randonneurs dans ces contrées.
Par contre sur le chemin du retour d'Estom à la Fruitière, promeneurs et randonneurs se croisent. Dépasser tous ce monde est une solution. Ainsi, à 16 h 45, nous parvenons au parking bondé. Retour en plaine, paisible et satisfait d'une randonnée qui a le mérite de se gagner.