Vallée d'Aspe - Cette-Eygun : 680 m. - Cabane de Narbèze : 1702 m. - Col de Ronglet : 1839 m. et 1850 m. Niveaux:
Un coin sauvage
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Départ a 7 h, avec Philippe BD., direction la vallée d'Aspe et Cette-Eygun. Le soleil brille au-dessus des cimes, mais la température est fraîche. Une écharpe de nuages coupe les sommets de l'ouest, Orgues de Camplong, Billare, pic d'Anie, Dec de Lhurs, Aiguilles d'Ansabère, etc.
Il est 8 h 30, le chemin monte au-dessus du village, à l'est. Un sentier raide passe à proximité de l'espace de découverte géologique et s'enfonce dans un bois. Ensuite il rejoint une piste pastorale. Nous quittons la piste, pour prendre tout droit un sentier plus ou moins balisé. Nous remontons un ravin, puis traversons dans les fougères, sur un long parcours. À nouveau, nous rejoignons la piste. Un chemin de terre large dessert un champ et cent mètres plus loin entre dans un bosquet.
Le sentier se détache et monte raide en sous-bois. Nous remarquons un important troupeau de moutons. Mais un gros patou des Pyrénées aboie, menaçant, en se dirigeant vers nous. Malgré des paroles apaisantes. Nous ne pouvons suivre le sentier. Alors nous grimpons sur une pente très redressée, pour contourner l'obstacle canin.
À la sortie du bois se présente un large vallon, parcouru par des chevaux et un poulain. La petite cabane de Lhèze posée sur une butte, modeste, est un abri transitoire. Nous avalons une collation.
Le sentier traverse toujours au nord-est, passe un ruisseau et s'enfonce dans le bois. Puis, à nouveau, nous débouchons sur un vaste vallon. Un troupeau de moutons paisse sur des pentes abruptes, sous le pic d'Anchet. Nous montons à la cabane de Narbèze perchée sur une crête.
Nous discutons un moment avec le berger, de ses 400 brebis, ses assistants, la fabrication du fromage en estive, le pastoralisme en général. Puis nous montons à travers les pentes herbeuses, pour parvenir au col de Ronglet, à 13 h.
Les hautes herbes sont couchées par un fort vent d'ouest, qui amène de la fraîcheur. A l'est, une épaisse mer de nuages masque les cimes. Nous déjeunons dans cette herbe caressée par le vent.
Nous sommes au pied du pic d'Anchet, mais il est trop tard pour l'ascension. Nous suivons, la crête et plongeons directement en évitant, ravins et autres saignées, puis rejoignons le sentier.
Dans le bois nous retrouvons la fraîcheur. Une jeune randonneuse, chargée d'un gros sac à dos, monte à la bergerie, qu'elle aide à approvisionner. Le troupeau de moutons et le chien sont descendus. C'est le soulagement ! De nombreuses pistes, ou sentiers sont fermés par des clôtures électrifiées. Même s'il y a des portails, sur l'une je reçois une décharge.
Nous arrivons sur la place de Cette à 16 h 30, sous la chaleur. Nous avons apprécié un coin sauvage, peu fréquenté !