Hautes-Pyrénées - Descente en rafting du Gave de Pau de Lourdes à Bétharram Niveaux:
Une navigation épique
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L'équipe : Andrée, Françoise, Cécile, Sylvie, Philippe BD. et moi-même. Tous(es) prêts(es) à se jeter à l'eau. Pour commencer l'aventure, nous nous rassasions par un pique-nique conséquent pris au bord du lac de Lourdes. Malgré des nuages, mais le sourire du soleil et la chaleur pour nous encourager, nous nous joignons à d'autres groupes, recherchant également, des fortes émotions.
L'organisme spécialisé dans les sports en eaux vives, nous prête combinaisons, casques et autres protections, avant de nous mener en bateau, enfin en rafting ! Philippe et moi-même pagayons devant. Assises derrière, Cécile, teste par moment la solidité de mon casque, Sylvie encourage Philippe donnant discrètement des coups de pagaie, Françoise, rame à l'envers réduisant la vitesse et Andrée éclabousse à coup de pagaie cherchant à faire remonter des bulles. Notre moniteur désopilé tente de redresser la barre.
Après un apprentissage rapide, c'est dans les rapides que nous affirmons notre technique insolite mais efficace. Des vagues nous submergent, mais nous résistons ; bravement nous nous jetons sur les vagues suivantes, contrôlant aléatoirement, l'embarcation qui navigue dans tous les sens, nous secouent comme des fétus de paille, aveuglés par l'écume, nous perdons nos sens et surtout le sens de la réalité.
Qu'à cela ne tienne, la pagaie agressive nous battons les flots et retrouvons un long fleuve tranquille. Le répit ne dure pas. Des rochers tentent de faire barrages aux eaux en furies qui nous projettent par-dessus les vagues sans pouvoir nous déstabiliser. Comme dans les galères, sans mettre la pagaille nous pagayons joyeusement, contrairement à ceux qui prétendent que la pagaie est triste !
Le groupe de militaires belges ne fait pas mieux et nous les rattrapons dans les rapides. Parfois il s'agit d'éviter les branches des arbres qui poussent les pieds dans l'eau. Comme nous n'avons pas prévu de faire de l'accrobranche, nous nous éloignons du piège de feuillage.
Pour les plus jeunes la nage en eau vive est proposée, ainsi que le saut depuis un pont. Nous nous abstenons, ce serait folie de se lancer dans un tel défi, non pressés d'aller dans l'eau delà !
Une suite d'eau courante tumultueuse donne de quoi combattre les flots et ramener le raft à bon port, c'est à dire sur une berge bordée d'arbres laissant un passage pour remonter l'embarcation une fois débarquée. Le périple est terminé vers 17 h 20. Sains et saufs, juste trempés, nous nous gratifions de l'exploit accompli (rien que ça!), sachant que nous formons une équipe qui rame et que ça baigne entre nous !