Hautes-Pyrénées - Arbéost : 769 m. - Crête d'Artigoucoup : 1415 m. - Vers Pic de Cantau : 1642 m. - Tour du Val d'Azun Niveaux:
Conduites accompagnées
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6 h 45, je pars avec Philippe BD, puis Gabi H, Gabi M., dans les autres véhicules : Michel Cl., Sylvie A., Philippe G., Gilbert S., Patrice B., Sandra de S., Patrice C.. Le groupe de Ch. Th., suit également. De la vallée de Ferrières, nous nous rendons à Arbéost. Le ciel est couvert, mais le soleil perce à travers les nuages. La température est douce.
8 h 30, les deux groupes s'orientent au sud-est, marqué : «Tour du Val d'Azun», par un sentier raide, se glissant dans le bois du Sarrat de Grum. Parvenus dans le vallon les pentes sont plus douces. Cependant, par la suite, nous montons sur la crête d'Artigoucoup. Le long de la crête, trois pointes sont à franchir. Ensuite c'est la montée au Pène Lascoulos (1410 m.) par la piste nord passant sous le Cap d'Aout, puis le col de Soum.
Le lac de Soum (1532 m.) est glacé, recouvert en grande partie par la neige. Il est midi dix, nous nous installons sur une butte d'herbe pour déjeuner, face aux sommets : Gabizos, Soum de l'Ouesque, Pointe de Surgatte, etc. Sandra serait tentée par un bain, mais Sandra, sans couette et sans serviette, risque de se geler !
Nous repartons par la crête de la Serre, au nord, jusqu'au col de la Serre-1596 m.) et devant la cabane de Cantau (1543 m.), occupée par quatre randonneuses. Ensuite nous tentons l'ascension de la crête de Cantau, par la face ouest, Michel en tête. Le sentier est inexistant, alors c'est à travers la bruyère et les genévriers que s'effectue l'ascension très raide vers une arête qui s'affine et verticale à l'est.
Mais ce n'est pas le bon passage pour atteindre le pic de Cantau. La descente est inévitable. Même en tentant de contourner une barre rocheuse, le parcours n'est pas possible. Alors retour par le col et la crête de Serre (1596 m.), puis la crête menant au Cap d'Aout (1654 m.).
Le retour par l'ouest franchit la petite route D126. Puis à travers les pentes herbeuses, aux fougères couchées et minées de trous boueux, en pleine zone humide, il débouche sur le Pas de Tartas. Cette boucle suit des conduites forcées, plus ou moins endommagées. Ce ne sont pas des conduites accompagnées !
Une succession de montées et de descentes au nord, nous entraîne par le haut du village d'Arbéost, qui a été ravagé par des glissements de terrain, dûs à la neige et aux pluies. Arrivée au point de départ à 17 h 40. Le froid se fait sentir et la pluie tombe dans la vallée. Avec Philippe pas de conduite forcée, mais la conduite accompagnée reste une option.