Hautes-Pyrénées - Barèges - Tournaboup : 1550 m. - Crête du Turon de La Lahude : 2240 m. Niveaux:
Styles uniques en Ski
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Je rejoins Yves et Claudie, à Lourdes et nous partons dans la vallée de Barèges, Tournaboup et le début de la piste du Tourmalet.
9 h 25, par une température basse, nous suivons la piste vers l'est, Plat de Monhaillat et Montaquéou, puis bifurquons au-dessus du goulet, vers le nord, après avoir posé les couteaux sous les skis. Dès que nous atteignons les pentes ensoleillées, la chaleur se fait sentir. Le ciel est d'un bleu splendide.
Parvenus à la cabane d'Aoubé, nous marquons une pause ravitaillement. Le cheminement part au nord-ouest. Les pentes se redressent. Nous souffrons de la chaleur, non prévue. Le relief est une succession de dômes et de creux. Puis une traversée franchit une forte pente de 200 à 300 mètres, exposée. Nous passons avec vigilance.
L'ascension au nord s'effectue sur des pentes toujours raides mais en multipliant les conversions. Face aux sommets comme le Soum de Mouterra, le pic de Barbe, le pic de Bédéra, nous remarquons une large surface, l'emplacement du lac de La Lahude, couvert d'une épaisse couche de neige.
Plus à l'ouest, le Turon de la Lahude est juste dans notre direction, à porté. Mais c'est sur une crête que nous nous installons pour déjeuner et profiter d'une vue splendide. Au sud, défilent les pics des Quatre Termes, les vallons vers la crête de la Pègue, Dets Coubous, le Massif du Néouvielle, le pic Long, etc.
Le ciel se couvre au sud-ouest, mais ce n'est que provisoire. Nous nous lançons dans la descente. La neige est excellente à skier. La traversée du passage exposé s'effectue prudemment, mais sans difficulté.
Les pentes sont dévalées avec ardeur et enthousiasme, dans des styles uniques, singuliers, avec une improvisation artistique, peu commune. (il faut croire !). La cabane d'Aoubé est dépassée à vive allure. La descente vers le goulet s'effectue par la gauche, pour remonter avec l'élan, sur un dôme.
Nous glissons vers le sud-ouest, en quelques virages serrés, pour atteindre la piste du Tourmalet. Lancés comme des flèches, nous filons à grande vitesse, évitant quelques randonneurs, et arrivons ainsi en bout de piste à 14 h 45.