Hautes-Pyrénées - Ouzous : 570 m. - Pic de Pibeste : 1349 m. et point : 1370 m. Niveaux:
Neige, boue et patinoire
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Du parking d'Ouzous, nous partons à 9 h 45, avec Andrée. La température est de moins 2 degrés, cependant le soleil brille au-dessus des cimes, à l'est. Le chemin traverse deux ruisseaux aux flots abondants, par des petits ponts, de pierre et de béton. Source de Oulet puis traversée du secteur d'Ilhans, mènent au-dessus des falaises, permettant une vue magnifique sur la vallée, les villages, les cimes blanches de Hautacam, les pics enneigés: Cabaliros, Midi d'Arrens, Balaïtous, etc.
Beaucoup de randonneurs et touristes, montent au Pibeste, certains avec des chiens qui ne cessent d'aboyer ! Fini la sérénité, la montagne devient l'espace des «sans-gêne». Nous sommes écoeurés. La faune sauvage, ainsi disparaît.
De la table d'orientation, nous montons directement par un sentier raide, qui évite le chemin classique et nous évitons un moment les chapelets des marcheurs, coureurs, ou simples promeneurs. La température se radoucit et le rythme est paisible.
Nous parvenons au col des Portes (1251 m.), après Roc de Darre Espouey et le bois de hêtres, au sol tout enneigé que nous traversons sans repérer vraiment le sentier. Le vallon d'Ayzi est entièrement couvert de neige, celle-ci étant tombée dans la semaine. Les endroits où la neige fond, c'est la boue qui s'installe et le risque de glissade. A nouveau nous pénétrons dans un bois enneigé.
Enfin nous arrivons au premier niveau de l'ancienne gare de téléphérique. Nous contemplons le paysage de la terrasse couverte. Ensuite nous montons à la deuxième terrasse, en plein air. Puis c'est la montée à la troisième terrasse, remplie de monde. Il est 13 h.
Nous passons au pic du Pibeste et cheminons dans le sous-bois enneigé. Les hêtres dressent leur tronc clair qui semblent s'animer. C'est magnifique! En dessous de la crête de Boun, un endroit ensoleillé et dégagé nous invite à nous installer pour le repas, dans le calme, loin du monde.
La descente s'effectue par le sentier du haut. Dans le vallon d'Ayzi, alors que la neige fond, le chemin devient une patinoire de boue. Nous gardons l'équilibre, malgré tout. Nous enchaînons les lacets face à la beauté des crêtes blanches et brillantes Quelques virages sont coupés par des raccourcis.
Enfin nous parvenons au village, fatigués par les exercices d'équilibre, mais enchantés et pour Andrée, la découverte de ce sommet panoramique. Il est 16 h, nous sommes sur le parking et discutons avec d'autres randonneurs, avant de reprendre la route du retour.