Hautes-Pyrénées - Ouzous : 466 m. - Pic de Pibeste : 1349 m. Niveaux:
Pas sur les mêmes ondes !
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Nous partons avec Philippe BD., Cécile G., Corinne L. et Jeanine M., au village d'Ouzous. Le soleil brille toujours, dans un ciel bleu limpide , depuis plus d'une semaine, mais la température reste froide. Yves, mon frère, arrive du bas du village et nous précède.
Nous montons à travers le village et le chemin au nord qui passe aux sources de Oulet, par le bois et le secteur d' Ilhaus. Entre bois et terrain dégagé, nous évoluons vers l'Est, tout en contemplant les cimes éclatantes de blancheur.
Le chemin passe par le sentier botanique (952 m.) et grimpe en lacet au nord, par des passages boueux. Le rythme est lent avec des arrêts, les amies sont plus dans la contemplation ! Nous arrivons au col de Portes ( 1251 m.), dans un bois de hêtres et après Roc de Darre Espouey, puis le vaste vallon d'Ayzi, où nous traversons un long névé, peu pentu, en descente.
À nouveau le chemin grimpe dans le bois. Un arrêt à la table d'orientation amène à repérer les sommets, en attente que Cécile en grande discussion, nous rejoigne. Enfin nous parvenons à l'ancienne gare Supérieure du téléphérique.
Corinne reste au premier niveau étant sensible aux ondes de l'antenne, plantée près du pic du Pibeste. Peut-être parce qu'elle rayonne autant ? Nous ne sommes pas tous sur les mêmes ondes ! Je retrouve Yves assis sur des rochers proches du pic et au-dessus de la terrasse du haut. Les amies(s) arrivent vers 13h.
Nous déjeunons au soleil, face aux cimes brillantes de Hautacam, Léviste, Mont Perdu, Cirque de Gavarnie, etc. Des randonneurs arrivent et les conversations s'engagent. Profiter de la vue me paraît plus attrayant. Ne voulant pas traîner, Yves redescend. Persuadant Corinne, celle-ci finit par monter, car nous suivons la crête pour descendre plus loin.
Le bois de hêtres est magnifique, pénétré des rayons du soleil rasant. Les arbres s'enflamment de couleurs. Court arrêt à la petite cabane dAyzi bien équipée pour le berger et bien située. Nous remontons le névé dans une neige croustillante. Puis un autre arrêt est effectué à la table de pique-nique et Philippe propose du pain d'épice.
La marche est paisible, nous arrivons à la place du village, à 16 h 25. Nous sommes retardés par un important bouchon à Lourdes.