Hautes-Pyrénées - Vallée Argeles-Gazost - Villelongue - Ortiac : 742 m. - Crête Pas Det Clot: 1614 m. - Randonnée CAF. Niveaux:
En randonnée surveillée
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Départ avec Philippe BD. et retrouvons le groupe avec Michel Cl., Gabi H, Gabi M., Dominique N., Hélène G., Marie-Claude F., Marie D., Francine E., Jacques D., Gilbert S., Patrice B. Un autre groupe participe avec Ch. T.. Nous nous rendons à Villelongue, puis Ortiac.
8 h 15 nous partons par la route et la piste Est et le sentier qui monte dans la forêt. Nous allons voir les ruines de l'abbaye Saint Orins. L'édifice est grand, bien qu'en ruines et envahi par la végétation. Le sentier s'oriente vers la Prade, puis le sud. Entre Cot de Bo et la cabane Artigares nous grimpons sur la crête et le Pas Det Clot. Nous arrivons sur la brèche. L'arête du sommet, fine, escarpée et humide est trop exposée pour s'y rendre.
Après un col, nous poursuivons vers le sud-est, pour aborder une haute pente herbeuse. Deux de nos camarades s'arrêtent, alors que le reste des deux groupes se lancent à l'assaut du sommet. Les efforts sont intenses, cependant surveillés par des camarades, notamment Dominique. Et c'est à 12 h 40 que nous atteignons le Soum de Lagette.
Le panorama est grandiose. Au sud surgit le Cirque de Gavarnie, avec le Mont Perdu, le Cylindre du Marboré, les pics de la Cascade, le Casque, la Tour, la Brèche de Roland, le Taillon, etc. A l'ouest domine l'Ardiden, au nord Soum de Léviste. Léviste et autres beaux sommets défilent. C'est dans ce cadre idyllique que nous dévorons notre repas, au soleil et avec une température encore élevée. Un vautour plane majestueusement au-dessus de nos têtes.
Nous redescendons. Lorsque je tente de courir un peu mes amies randonneuses me rappellent à l'ordre « défense de forcer le rythme ! Je suis en randonnée surveillée. J'accepte, avec le sourire les sages recommandations.
Des nuages foncés arrivent du sud et masquent quelques cimes. Passant devant la cabane d'Artigares, un troupeau de vaches ruminantes se vautrent dans les hautes herbes. La carcasse de l'une d'entre elle gît dans un fossé. Les vautours se sont employés à la nettoyer.
Nous longeons des ruisseaux, pataugeant dans la boue sur les sentes et le sentier Malin, qui glisse dans les bois. Il s'agit d'assurer ses pas pour éviter le bain de boue, même si certains préfèrent le bain assis, ce qui n'est pas du bain bénit !!! Arrivés vers 16 h 20 à nos véhicules, le délire cesse et nous dégustons un nombre important de gâteaux, confectionnés, comme à l'accoutumée, par la gente féminine.