Vallée d'Aspe - Borce : 828 m. - Col de Barrancq : 1601 m. - Col de La Nabe : 1849 m. -Sommet : 1915 m. Niveaux:
Déconfinement sur les hauteurs
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6 h 25, départ pour Gan où je retrouve mes amis du Caf : Michel Cl., Hélène G., Gabriel M., Anne B., Patrice B. Le groupe de Christian T., suivra, mais de plus loin. Arrivés à Borce le soleil brille dans un ciel parsemé de nuages.
8 h 20, le GR 10 monte à l'ouest. A plusieurs endroits il monte dans le bois, passe au-dessus d'un ravin. Certaines parties sont très raides.
A la sortie du bois nous parvenons dans une clairière, où se dresse la cabane d'Udapet de Bas (1300 m.). Nous marquons une pause collation. Le sentier repart encore très raide jusqu'au col de Barrancq. Les hauts des cimes à l'est sont en parties masquées par les nuages. A l'ouest les arbres ne permettent pas de voir le paysage.
Une sente suit une crête, encore avec des passages très raides. Nous remarquons à l'ouest le hameau de Lhers et au loin le village de Lescun. Nous parvenons au col de la Nabe. Le sommet au-dessus est proche, alors nous y grimpons. En un quart d'heure nous parvenons au pic de la Nabe, vers midi. Nous déjeunons quelques mètres plus bas, endroit moins balayé par le vent. Le pic du Vizaurin , pic Rouge, pic de Burcq, comme les Aiguilles d'Ansabère portent un voile à leur sommet. Nos autres camarades de l'autre groupe se joignent à nous pour déjeuner.
Nous redescendons vers 13 h 15, suivant le sentier en direction du col de Barrancq. Puis nous filons dans les pentes herbeuses à l'est pour rejoindre une sente. Nous passons devant les ruines de la cabane d'Udapet de Haut. Un moment après nous parvenons à la cabane d'Udapet de Bas, où nous marquons une pause. Le deuxième groupe nous rejoint. Les conversations s'animent au milieu des plaisanteries.
Nous entrons dans le bois et dévalons le sentier. Le soleil chauffe l'atmosphère. Nous arrivons en haut du village de Borce à 15 h 30. Un goûter est organisé entre les deux groupes, sous les yeux médusés des gendarmes qui passent sans s'arrêter. Les distances étaient respectées et personne ne parla, la bouche pleine !