Hautes-Pyrénées - La Mongie : 1780: m. - Coume de Pourteilh : 2500 et 2550 m. Niveaux:
Terrain vaste et vide de monde
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C'est avec Yves que nous nous rendons à La Mongie, sous un soleil brillant, illuminant les cimes et un ciel bleu laiteux. La température est fraîche, mais très vite le réchauffement se fait sentir. Vers 10 h 10, nous suivons une piste de la station de ski inactive, qui part vers le sud-ouest, puis s'élève au sud.
La montée longe le pic d'Espade, le Hount Espaliès. La neige est à peine gelée et commence à ramollir par endroit. Le vent et la fraîcheur matinale s'atténuent. Il va falloir se découvrir.
Le pic de Beauté serait une destination attirante, mais beaucoup de rochers surgissent et la descente derrière le col nous est étrangère. Autant suivre la Coume de Porteilh.
Le cheminement passe entre les contreforts de la Passade de La Néou et le Soum du Cot de l'Espade ou pic Allemand à l'ouest, le pic des Quatre Termes à l'est. Le Pas de la Crabe se devine au loin devant nous, au sud.
Derrière ce cirque les sommets voilés sont à peine visibles, une brume curieuse tente d'absorber les montagnes. Les poussières de sable du Sahara, cumulées avec les écobuages en sont en partie la cause ! Même au nord, le pic du Midi de Bigorre est légèrement flou.
La Combe prend un virage à l'est, se heurtant au pic du Contadé. Au passage se remarque la Brèche de Contadé, coincée entre deux énormes rochers étroits. Parvenus à la gare de l'arrivée du télésiège des Quatre Termes, nous nous arrêtons. Il est 12 h 40.
Je tente de monter plus haut en direction de la brèche de Contadé. Mais surprise ! La neige est gelée et je n'ai pas mis les couteaux. L'endroit est trop pentu pour les fixer sur les skis. Je creuse une petite plate-forme et retire les peaux des skis.
Le dérapage est plus sécurisant. Puis je tente quelques virages. Les passages tôlés peuvent faire perdre l'équilibre. Je retrouve Yves, bien installés au soleil, nous déjeunons (12 h 50). Une heure après nous redescendons. La neige est agréable à skier. Les pistes ont été travaillées cet hiver et les skieurs de randonnées ont tassés certains endroits .
Une skieuse avec son chien nous suit dans la descente. Nous évitons le chien et attendons qu'elle prenne de la distance. Deux autres skieurs passent, mais l'endroit reste peu parcouru. Photos et vidéos agrémentent la glisse. Profitant d'un terrain vaste et vide de monde, jouer avec le relief et exploiter chaque coin skiable renforcent les désirs d'expérimenter.
L'élan n'est pas assez puissant pour remonter à la station de ski. Encore quelques efforts pour aborder une petite pente jusqu' au parking, à 14 h 45.