Ski de randonnée dans les Hautes-Pyrénées - Vallée de La Mongie : 1800 m. - Coume Loungue : 2250 m. - Pène Nègre : 2375 m. Niveaux:
Premier Ski en octobre
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Je me rends à Odos où je retrouve Yves et Claudie et nous prenons la route de La Mongie. A 10 h 20, nous marchons sur la route pour chausser les skis un peu plus haut, direction nord. La température froide au départ se réchauffe sous les rayons du soleil qui illuminent les cimes enneigées.
La couche de neige est peu épaisse, mais elle tient bien sur l'herbe. La reprise du ski de randonnée est difficile, du fait du poids du matériel, des jambes quelque peu entravées. Les muscles ne sont pas encore entraînés.
Nous dépassons un petit bâtiment de la station de ski, puis par 2 fois traversons la route qui monte au col du Tourmalet. Sur les pentes plus raides la neige est plus épaisse. Le cheminement que nous prenons amène sur une crête du secteur Coume Loungue. C'est le haut des remontées mécaniques, où s'entassent les randonneurs à raquettes et en skis.
Le pic du Midi de Bigorre semble très proche. A l'ouest la Bonida, le pic d'Oncet, le pic de Barbe, jettent leur voile blanc. Au sud, pic d'Espade, pic des Quatre Termes, pic de Néouvielle, se parent de dentelles de neige.
Yves propose de tenter le Pène Nègre. Nous descendons la crête, pour la remonter à l'est et laissons les skis près d'un gros rocher. La neige est un peu dure. Malgré tout sans piolet, ni crampons nous parvenons au Pène Nègre. De ce sommet aussi la vue est superbe. Quelques photos prises et nous allons au bout d'une petite arête. Nous repartons alors qu'un groupe de randonneurs à pied, monte au sommet.
Nous rechaussons les skis et plongeons dans la pente. Je chute. J'ai oublié de serrer mes chaussures. Les automatismes ne sont pas intégrés ! La neige est agréable à skier, même si elle commence à fondre. Plus bas le terrain est ravagé par les marcheurs et par des mottes de neige.
Arrivés près d'une corniche, nous nous arrêtons pour déjeuner, bien installés dans la neige, au soleil. Puis nous repartons dans une neige plus molle, moins aisée à skier. Malgré tout, nous abordons les pentes avec enthousiasme et détermination.
Quelques secondes d'arrêt permettent aux muscles de récupérer. La traversée de la route à deux endroits, coupe le rythme. Cependant comme la neige est moindre, cela oblige à louvoyer entre les cailloux et les touffes d'herbe, donc à vitesse réduite. Nous parvenons sur la route à 13 h 35 et rejoignons, à pied, le parking. C'est la première fois que nous skions en octobre. Voilà la magie du temps !