Randonnée dans les Hautes-Pyrénées - Vallée du Tech - Lac du Tech : 1210 m. - Cabane de Bouleste : 1800 m.- vers le col d'Uzious - Le Palétou : 1850 m Niveaux:
Neige précoce
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8 h, avec Andrée nous retrouvons Yves à Lourdes et nous allons dans la vallée du Tech. La température est fraîche 5 degrés. A 8 h 45 nous montons dans le bois, la Sapinière d'Estousou, par un sentier raide (20%). Yves réalise qu'il a oublié son appareil de photos. Il part le chercher. Nous poursuivons le cheminement, jusqu'à sortir du bois et entrer dans un vaste vallon enneigé.
En effet la neige est tombée abondamment dans la nuit de vendredi. Le soleil en haut des cimes luit dans un beau ciel bleu. Yves nous a rattrapé. Le paysage enneigé est magnifique entre verdure, blancheur du sol, rochers noirs, bleu du ciel. Le pic du Balaïtous se détache au loin dans son blanc manteau. A l'opposé, Est, le pic du Midi d'Arrens, s'enveloppe d'un voile blanc.
Nous parvenons à la cabane de Bouleste, pour une courte pause. La porte est difficile à ouvrir. La petite cabane austère a été occupée, quelques affaires sont posées. Sachant que nous ne pourrions monter au col d'Uzious,, nous prenons, pourtant cette direction.
Du haut des cimes des isards nous observent. J'effectue la trace. La neige est gelée et les pentes exposées. Une glissade serait très risquée ! Nous retrouvons le cheminement plus haut. En direction ouest, un petit plateau du secteur Le Palétou, où des rochers sont semés, nous accueille pour le repas.
Il est midi. Assis sur un rocher penché, en équilibre, nous déjeunons, profitant du beau paysage. Un randonneur passe. Il monte au col d'Uzious. Nous remarquons de nombreuses coulées de neige survenues la veille Le repas avalé, nous repartons. La neige fondante présente moins de risque. Ainsi la pente est descendue avec facilité.
An niveau de la cabane de Bouleste, nous rejoignons directement le sentier. Entre neige fondue, boue et flaques d'eau nous tentons de garder l'équilibre. Des cascades agrémentent le beau relief.
Nous plongeons dans le bois. Entre ombre et lumière la descente s'exerce sous une douce chaleur. Et c'est à 15 h 20 que nous arrivons au véhicule. Un berger nous interpelle car 90 brebis se sont égarées dans la neige et demande si on en a vu.