Pyrénées socio-écolo

Randonnées des Calanques aux Alpes

Après une douzaine de jours passés à Aix en-Provence, puis à Cassis, entre plages et randonnées dans les calanques, c'est dans les Alpes que nous voyageons, puisqu'il n'est pas possible de partir en voyage, loin à l'étranger.

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Mardi 29 juillet 2020 :

Randonnées et ski de randonnées en montagne dans les Pyrénées

Haute-Savoie - Annecy - Massif des Bauges - Les-Prés-Ronds : 1174 m. - Col de l'Aulp - Col de Varo - La Tournette : 2351 m. -

- Dénivelé : 1400 m. - Durée: 9 h 15 ( arrêts compris) - Niveaux : physique : 3 ; technique: 3

La Tournette, patinette !

C'est avec Andrée, Julien, Aurélie, Malo et moi-même que nous partons à 6 h du matin, à la conquête de ce sommet mythique dans la région d'Annecy. 7 h 05, du parking Les-prés-Ronds, commence notre randonnée par la piste, qui amène au col et refuge de Aulp.

Sur la droite, un sentier raide monte dans les alpages, passe près de la cabane du Casset, puis zigzague dans des escarpements, franchit par le haut des barres rocheuses. Nous parvenons devant une large cuvette, où se dresse sur un monticule, le refuge. À gauche, au nord, une sente file vers des pentes rocailleuses. Le cheminement se poursuit sur une croupe et le col de Varo. Sur la crête un chamois nous observe.

Parvenus devant des falaises verticales, des barres métalliques et des chaînes permettent de franchir des ressauts et des barres rocheuses. Une cheminée se franchit, mains accrochées à la roche, ensuite une vire équipée d'une main courante (barres de fer) s'avère indispensable pour franchir la roche patinée, glissante comme du savon.

De nouveau un sentier en balcon contourne le massif. Nous laissons à gauche la direction de «Rosairy», pour nous diriger vers le sud. C'est ainsi que nous atteignons le pied d'un monolithe énorme, nommé «le Fauteuil». Le haut et large rocher, massif est constitué de parois verticales comme un château fort imprenable.

Nous longeons le massif par la gauche, pour parvenir sur des vires et cheminées, équipées de chaînes, plus ou moins en bon état, sur un rocher patiné! Deux échelles de fer , dont une de 30 m. de haut, accrochées aux parois sont à franchir. Apparaît, alors, un trou béant, où le vide de plusieurs centaines de mètres tombe dans la vallée.

Gravissant les échelles l'une après l'autre, nous parvenons sur un plateau rocailleux de quelques dizaines de mètres de longueur, plus étroit en largeur. Nous avons atteint, avec une immense joie le sommet de la Tournette, plus haut sommet du Massif des Bauges, réputé pour son côté sportif et alpinisme.

Randonnées et ski de randonnées en montagne dans les Pyrénées

11 h 20, nous nous installons parmi les rochers et le nombre important de montagnards, pour déjeuner et admirer la vue à 360 degrés, sauf qu'au sud, les nuages persistent sur les montagnes et cachent le Mont-Blanc. On ne peut pas tout avoir !

Le déjeuner est agréable, comme récompense. Un vent frais caresse la peau. Puis c'est la descente vers 12 h 30. En général la descente est plus délicate, face au vide. Pour les échelles cela se passe bien. Ensuite, les cheminées et vires par les câbles et chaînes sont plus compliquées, d'autant que d'autres randonneurs montent et nous devons nous croiser. La partie rocheuse importante et exposée étant franchie, c'est un sentier caillouteux qui prend la suite.

Alors nous parvenons sur une crête herbeuse, jonction des deux itinéraires. Nous allons effectuer une boucle par le côté nord, plus long, mais plus facile. Un bouquetin paisse tranquillement, à quelques mètres, sans s'émouvoir.

Le sentier plonge vers le sud, pour parvenir dans une immense combe, où sur une hauteur se dresse le refuge de La Tournette. Nous devons remonter un col, plusieurs dizaines de mètres, pour enfin atteindre les lacets du sentier caillouteux. Puis le chemin glisse dans des pentes herbeuses avec du sable et nous atteignons le col de Aulp, le refuge, une ferme, les vaches et la civilisation.

Mais il faut encore descendre par la piste et le sentier. Écrasés de chaleur et de fatigue, nous arrivons à la voiture à 16 h 20. Mais, vaincue par le soleil, elle ne démarre pas. Nous la poussons dans une pente et, soulagement, nous rentrons .

Samedi 1er août 2020 :

Randonnées et ski de randonnées en montagne dans les Pyrénées

Chamonix - Les Bossons : 1000 m. - Chalet du Glacier des Bossons : 1425 m. - Chalet des Pyramides : 1895 m. - Sentier du Glacier : + 1950 m.

- Dénivelé : 950 m. - Durée: 6 h 45 ( arrêts compris) - Niveaux : physique : 2 ; technique: 2

Le long du glacier

Départ 8 h 45 du camping, sous un beau ciel bleu et le soleil qui tente d'atteindre l'Aiguille du Midi. La température est fraîche. Le sentier traverse les bois, coupe à plusieurs endroits la route qui arrive au hameau de Mont.

Ensuite il grimpe raide dans la forêt de sapins. Puis il descend par des escaliers très raides équipé de chaînes, pour s'assurer si besoin. En moins d'une heure nous parvenons au chalet du Glacier des Bossons.

Randonnées et ski de randonnées en montagne dans les Pyrénées

10 h, différents endroits au-dessus du glacier, permettent la vue sur les cimes, les aiguilles et même en face les Aiguilles Rouges. Le sentier sinueux longe les ravins, tantôt coté plaine de Chamonix, tantôt coté glacier et ses séracs spectaculaires.

En une heure trente, nous arrivons au chalet des Pyramides. Nous poursuivons le sentier raide, cherchant à approcher le glacier. Arrivés entre 1950 m. ou 2000 m., nous nous arrêtons. Nous descendons à la recherche d'un endroit pour déjeuner à l'ombre, hors sentier. Puis nous allons boire un café en terrasse du chalet des Pyramides, face au glacier et aux montagnes.

La descente est plus rapide, surtout par endroit. Nous remontons facilement les marches de plusieurs dizaines de mètres de haut et la chaîne associée. Nous croisons des randonneurs au niveau du chalet du Glacier des Bossons.

Le chemin forestier traversé, nous atteignons le hameau de Mont. Nous reprenons le sentier qui amène au camping, à 15 h 30. Dans la soirée l'orage gronde et des averses de pluie tombent...

Mercredi 5 août 2020 :

Randonnées et ski de randonnées en montagne dans les Pyrénées

Champagny-en-Vanoise : 1476 m. - Lac de La Vélière : 2390 m. en boucle par le col de la Chiaupe : 2400 m.

- Dénivelé : 977 m. - Distance : 12 km - Durée: montée 2 h 50 AR 4 h 45 - avec arrêts : 6 h 15 - Niveaux : physique : 2 ; technique: 2

En vue, Sommets et glaciers

9 h 30, nous quittons le camping, accompagnés par le soleil, un beau ciel bleu, mais aussi la fraîcheur matinale. La direction à l'est emprunte la petite route du hameau le Bois, traverse un pont, longe le ruisseau et le sentier file ensuite vers le nord.

Le chemin est parcouru par de nombreux randonneurs. Il monte raide dans les pierres et rejoint un croisement. Nous prenons le sentier de droite pour passer sous la barre rocheuse, puis, plus haut le sentier remonte en zigzag une moraine en herbe. Au sommet de cette moraine (1930 m.), nous laissons la piste pour emprunter sur la droite un sentier dans l'herbe qui monte sur la crête, puis dans les près et alpages humides aux ruines du Tovet et petites cabanes (2120 m.).

La vue est splendide, au départ sur la vallée et le petit village Le Blois et au sud-est sur les montagnes et glacier de La Chiaupe, le Dôme de Pramecou, La Grande Motte (3653 m.), La Grande Casse (3855 m.), l'Aiguille de L'Epéna (3421 m.), la Pointe de La Glière (3322 m.), Le Grand Bec (3398 m.).

Randonnées et ski de randonnées en montagne dans les Pyrénées

Le cheminement part à droite, Est, puis remonte une piste en traversée jusqu'au ruisseau, puis rejoint ensuite l'alpage de La Chiaupe (2240 m.). La piste se poursuit tout droit, puis revient vers la gauche à un carrefour. Nous nous suivons avec un couple, échangeant nos informations.

Traversant torrents et pentes herbeuses, passant sous des fils de clôtures et laissant des granges, certaines avec cochons, poules, chiens vaches, dans les près. Le chemin tourne à gauche, sud, après un petit col, la Chiaupe, pour descendre en direction de l'alpage de la Vélière. La piste passe à proximité du petit lac de la Vélière (2390 m.). Il est midi et demi, nous allons au-dessus du laquet, pour déjeuner dans l'herbe au soleil, face aux crêtes et glaciers.

Rassasiés et reposés, nous descendons par le sentier, puis la piste raide à travers les aulnes. Des moutons dans les près paissent prés d'une grange occupée. Alors nous atteignons un mamelon et l'itinéraire de montée. Ensuite il faut basculer dans une combe pour rejoindre, vers la gauche, Est, le vallon de Champagny Le Haut.

Au cours de cette randonnée nous admirons de nombreuses fleurs : campanules, gentianes des Alpes, aconits et autres fleurs colorées. Je dévale le sentier, puis retourne auprès d'Andrée qui préfère prendre son temps. Ainsi nous parvenons au camping à 15 h 45. Ciel bleu et soleil permettent de dîner agréablement, dehors. Mais dès que le soleil se cache derrière la montagne la fraîcheur se fait sentir.

Jeudi 6 août 2020 :

Refuge du Plan des Gouilles : 2350 m ; -crête : 2450 m.

- Dénivelé : refuge = 890 m. / crête = 990 m. - Distance : 6,400 km à 8 km - Durée: montée : 2 h 45 3h AR 6 h 30 ( arrêts compris) - Niveaux : physique : 2 ; technique: 2

Randonnées et ski de randonnées en montagne dans les Pyrénées

Un bon plant

Le soleil commence à paraître au-dessus des montagnes qui s'élèvent dans le ciel bleu. Vers 9 h 30, dans la fraîcheur matinale nous marchons vers le sud.

La route goudronnée, par le pont, traverse le torrent le Duron. Puis nous suivons une piste à droite sur une centaine de mètres qui nous amène jusqu'au panneau indiquant à gauche le sentier montant en direction du Plan des Gouilles.

Le sentier grimpe raide dans la forêt, formant de nombreux lacets. Plus haut il rejoint un vallon et s'élève le long d'une arête, jusqu'à un éboulis, constitué de gros blocs rocheux. Quelques randonneurs passent.

Parvenus à un carrefour nous prenons le sentier à gauche. Une pente raide dégagée est gravie en quelques lacets en trente minutes pour atteindre le refuge du Plan des Gouilles, 12 h 30. Des randonneurs se reposent, ou consomment sur les bancs et tables dehors.

Une crête au nord, attire le regard. «La vue doit-être belle», pensais-je. Nous nous engageons sur la sente qui longe la crête, montant sur trois ou quatre bosses. Je tente d'aller plus loin., mais le cheminement descend pour remonter sur une crête beaucoup plus loin. Un rocher et de l'herbe constituent un coin agréable pour déjeuner sous une brise légère.

Du monticule (2450 m.), nous descendons vers 13 h 50. La foule traîne autour du refuge. La descente est longue et pentue et la chaleur se fait sentir. Après les éboulis, peu à peu le sentier gagne la forêt. A l'ombre des sapins il fait meilleur. Nous parvenons au point de départ à 16 h 15, après avoir longé la route pour entrer au camping.

Lundi 10 août 2020 :

Hautes-Alpes - Parc des Ecrins - Vallée de La Clarée - Névache - Fontcouverte : 1862 m. - Lac Laramon : 2354 m.

- Dénivelé : 500 m. - Distance : 8 km - Durée: 3 h ( arrêts compris) - Niveaux : physique : 2 ; technique: 1

Orage, pluie , grêle, pour un lac

Randonnées et ski de randonnées en montagne dans les Pyrénées

Dans la fraîcheur matinale, sous un beau soleil s'élevant au-dessus des montagnes et dans un ciel bleu parsemé de nuages, avec Andrée, nous suivons la direction du col Mongenièvre, puis la vallée de La Clarée, vallée Basse et ses petits villages : La Vachette, Val des Près, La Serre, Névache.

Après renseignements, nous optons pour une randonnée aux lacs Laramon et du Serpent. Une navette nous conduit à Foncouverte. Il est tard lorsque nous suivons une piste descendante après un pont, sur la gauche. Puis le chemin monte parmi les arbres, laissant apparaître au nord-ouest, loin, les cimes des Écrins dans un magnifique décor. Malgré quelques nuages le paysage reste illuminé.

Le long du chemin, plusieurs petits hameaux ou chalets se découvrent dans le relief verdoyant. A 1,6 km de la piste forestière, nous traversons le hameau de Ricou (2106 m.) et à proximité du refuge du CAF. Le sentier quitte la piste et part au sud. Des pancartes indiquent les destinations, ainsi lac du Serpent, lac Laramon.

Le ciel se couvre de nuages foncés. Au loin le tonnerre gronde. Nous parvenons à une jonction de direction. Il est midi. Le lac Laramon n'est plus qu'à 20 minutes. Soudain une averse de pluie s'abat sur la montagne. Nous enfilons en vitesse les kways, car nous sommes en tee-shirt, manches courtes et recouvrons les sacs à dos de sur-sacs .

Les éclairs sont suivis des grondements du tonnerre et la grêle nous mitraille. Nous insistons, alors que les randonneurs font tous demi-tour.. Nous voulons absolument voir le lac. Et c'est sous une pluie battante de grêles que nous parvenons au lac Laramon (2354 m.), à 12 h 20. Le temps de prendre une photo et nous filons dans la descente.

Orage, pluie, grêle, ne cessent de plomber la randonnée. Trempés, frigorifiés, marchant dans les torrents formés par les chutes abondantes d'eau qui dévalent la montagne, nous parvenons au hameau Ricou. Mais pas question de s'arrêter pour s'abriter, nous préférons continuer la descente. Mouillés pour mouillés, plus vite nous serons en bas, mieux ça sera !

C'est entre 13 h 30, 13 h 45,que nous parvenons à Foncouverte. Nous attendons 10 minutes, pour enfin s'asseoir au sec dans la navette. Arrivés à Névache nous nous changeons dans le mini camping-car. Les chaussures sont des bassines d'eau ! Nous tentons d'entrer dans une brasserie, sans succès, toutes les tables sont occupées. Même échec dans les restaurants des villages suivants. Alors nous avalons nos provisions à l'intérieur du Trafic, toujours à l'abri. Ce n'est qu'à Briançon que nous pouvons déguster un café, dans un bar-tabac.

Mardi 11 août 2020 :

Le Queyras - Col de l'Izoard : 2360 m. - La Casse Déserte - Les villages : Abries :1550 m. - Aiguilles : 1560 m. - Arvieux : 1540 m. - Ceillac : 1650 m. - Saint Véran : 2050 m. - La Chalp - Château Queyras - Molines : 1735 m. - Guillestre : 2410 m.

Randonnées et ski de randonnées en montagne dans les Pyrénées

Journée de visite et petites randonnées dans cette belle région du Quéyras. Pour y parvenir, nous empruntons la route des gorges du Guil. Après Guillestre par une route étroite et sinueuse, parmi de splendides paysages, des jolis villages traversés, le col de l'Izoard est atteint. Beaucoup de monde au col. La marche sur un sentier permet de s'éloigner de la foule et de prendre des photos. La Grande Casse est une curiosité à ne pas négliger. C'est un relief minéral, constitué de sculptures de roches.

Évitant les véhicules et les cyclistes, nous nous arrêtons à Molines-en-Queyras et dans la traversée du village, nous visitons le magnifique four à pain, encore utilisé. A Arvieux une table de pique nique à l'ombre d'un arbre, ainsi que le salon de thé et viennoiseries en face sont appréciée.

Reprise de la route pour Château Queyras, un fort imposant datant du Moyen-âge et renforcé par Vauban. Tentative de s'arrêter à Saint Véran, envahi par la foule. Passage à La Chalp, puis visite de Guillestre et ses vieilles ruelles. Au retour, orages et pluies.

Mercredi 12 août 2020 :

Vallée de la Freissinières - Cascade Dormillouse : 1440 m. - Lac Palluel : 2472 m. - Crête Palluel : 2557 m .- Lac de Faravel : 2345 m. - Lac Fangeas : 1991 m. -

- Dénivelé : 1260 m. - Distance : 13 km - Durée: montée : 3 h Temps total : 7 h ( arrêts compris) - Niveaux : physique : 3 ; technique: 2

Trois lacs par hasard

Randonnées et ski de randonnées en montagne dans les Pyrénées

Lever tôt et départ dans la vallée de la Freissinières avec un beau soleil dans le ciel bleu. L'incertitude du programme de randonnée et l'absence de carte des lieux aiguise, malgré tout mon envie de découverte.

La traversée par les petites routes étroites et incertaines nous amène au parking, encombré, de la Cascade de Dormillouse. Le chemin monte à l'ouest dans le bois et passe devant la magnifique cascade qui jette ses eaux par pallier sur des dizaines de mètres. Le sentier s'illumine à travers les sapins, mélèzes et autres essences. La montée est rude par endroit.

À la sortie du bois se présente un vaste vallon herbeux parsemé de rochers, où sillonne le sentier qui à certains croisements indique d'autres directions. Toujours vers l'ouest, nous progressons régulièrement, accompagnés d'une légère brise, agréable dans ce genre d'effort.

Après avoir franchi quelques lacets, le passage d'un col, nous arrivons à midi et quart devant une énorme vasque, un lac aux eaux vertes, coincé entre les cimes à l'ouest, au nord, de hautes buttes herbeuses autour. Des groupes de randonneurs se reposent au bord du lac, deux ou trois personnes se baignent.

Une trentaine de mètres plus haut, sur une butte et protégés du vent par des rochers, nous déjeunons. La vue sur le lac et les cimes alentour est étendue et de toute beauté. Pendant qu'Andrée se repose, je monte sur une crête nord-ouest. De bosses en bosses, je parviens sur la crête de Palluel (2550 m.), proche du sommet Tête des Arrindoux.

Au nord les montagnes sont minérales. De grandes pentes de roches et de cailloux plongent dans l'abîme. Je descends rapidement, rencontre deux jeunes randonneurs cherchant un passage, mais en vain !

13 h 30, nous repartons Andrée et moi. Une pancarte indique que le lac Faravel est à 30 minutes. Nous décidons d'effectuer la boucle. Le chemin remonte vers le sud-est et traverse un champ de cairns. Puis c'est la descente vers le lac de Faravel (2346 m.). Comme une perle bleutée le lac se berce au creux des montagnes.

Le sentier zigzague, puis plonge sur un plateau herbeux et l'immense bassin d'eau. Les montagnes s'y reflètent, ainsi que les nuages. Le cheminement repart vers le nord, descends dans les rochers, puis atteint un autre alpage. Je file devant, dépassant un grand groupe que nous côtoyons depuis le deuxième lac et traverse un ruisseau. Andrée me suit, mais sans me rendre compte, je n'ai pas pris le chemin le plus court, le sentier est plus haut !

L'endroit est sauvage. Le cheminement descend dans la roche et longe le torrent. Mais ce chemin inconnu va-t-il nous ramener au point de départ ? Une autre surprise nous attend. Nous parvenons à un joli petit lac. Le lac de Fangeas (1990 m.). Deux randonneurs nous rassurent, le sentier rejoint le chemin du départ, un peu plus bas. Le parcours s'effectue à travers bois, où se succèdent cascades et torrents. Au loin l'orage gronde. Nous accélerons le pas. La traversée d'un petit pont de bois sans rambarde est amusante. Une centaine de mètres plus loin est signalé la jonction des sentiers.

Un sentier à gauche remonte au hameau de Dormillouse, celui de droite descend vers la grande cascade. Enfin vers 16 h 35 nous arrivons au parking de la cascade. Nous sommes enchantés de cette randonnée imprévue ! Les deux montagnards toulousains rencontrés au lac discutent un moment avec nous. Nous repartons par la petite route.

Retour de voyage par étapes de la Drôme, à l'Hérault avec une pause dans le Corbière et un curieux camping à Rustique, village ancien et des environs de campagne magnifique.