Randonnée en Espagne - Vallée de Tena - Puente de Sestas : 1510 m. - Pic Tres Hombres: 2239 m. - Par le col Hoyas de Condianas. Niveaux:
Tres Hombres pour 13 montagnards
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7 h. Nous partons en deux groupes. Je suis avec Gilbert R., Sylvie A., Gilbert S., Patrice B., Annie V., Olivier D..La traversée de la vallée d'Ossau est sous les nuages. Même le col du Pourtalet passé, le brouillard est présent. Le Vertice d'Anayet, n'est plus au programme. Une autre aventure nous attend : Los tres hombres.
De la route, plus bas, à Puente de Sestas, par un vent froid, à 8 h 40, nous montons par un sentier s'élevant vers la station de ski de Formigal. Il nous amène dans un vaste vallon, où deux tipis sont plantés. Au loin nous remarquons les crêtes et quelques pylônes et câbles qui signalent le terminus.
Les fleurs sont abondantes et explosent de couleurs, des hélianthèmes, Lautiers corniculés, bleuets, Iris et même Edelweiss. Hors sentier le cheminement traverse les secteurs Cubilar deros Bueys, Campos ras Planas, pour arriver au « collado Condiana ».
Je pars au nord pour l'ascension d'un petit sommet (2109 m.). Une partie du groupe me rejoint, tandis que le groupe de Michel Cl. est encore loin. Ensuite nous suivons la crête sud. Un énorme rocher semble suspendu au-dessus du vide. Il forme une brèche que nous traversons. Des sentes montent le long de la crête vers l'ouest.
Le pic du Midi d'Ossau est entouré d'une écharpe de nuages. La Pala de Ip ferme l'horizon à l'ouest. Nous parvenons sur un petit pic où un couple de randonneurs se repose, seule rencontre au sommet !
Le pic suivant n'est pas loin et comme il n'est pas encore midi, nous nous y rendons. Alors descendant et remontant, nous atteignons le pic Tres Hombres, à 12 h 20. Le panorama est vaste. À l'est les pics d'Enfer se distinguent par leurs faces abruptes, d'une blancheur calcaire. Nous déjeunons appréciant le magnifique paysage.
La descente se fait en partie par le même chemin. Puis nous effectuons une boucle au sud-est. Les pentes herbeuses et de pierres sont descendues en courant, pour ma part. Mais il faut remonter sur des crêtes et des bosses et Gilbert se prête bien à la course au sommet, même s'il en casse un de ses bâtons de randonnée.
Nous virons dans le secteur de Pacino et atteignons le col de Pacino (1826 m.). Le chemin traverse un bois amenant sa fraîcheur bien appréciable. Puis c'est la traversée du Barranco Duyumper, d'où nous ressortons hors sentier, vers le nord, à travers des hautes herbes.