Randonnée dans la Vallée d'Ossau - Caillou de Socques : 1376 m. Vallon d'Arrious - Col d'Arrious : 2259 m. - Lac d'Arrious : 2320 m. - Passage d'Orteig : 2350 m. Niveaux:
Une mer en montagne
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Andrée et moi-même retrouvons Yves à 9 h à Louvie-Juzon. Le 2 ème tour des élections municipales a retardé le départ. Sous un ciel nuageux, mais par une température douce, à 9 h 55, nous grimpons sur le sentier raide du bois d'Arrious, où le hêtre majestueux domine les autres essences.
Le large sentier débouche sur le long vallon de Bat de La Quèbe, après avoir franchi un joli pont de bois sur le ruisseau d'Arrious, que nous longerons jusqu'au col. C'est à travers une végétation abondante, où herbe et fleurs se font concurrence, apportant un festival de couleurs: Lis Martagon, Lis des Pyrénées, Gentianes de Koch, Armoise en épi, Lotier corniculé, Bleuets et autres Saxifrages...
De temps à autre le ruisseau d'Arrious, est à traverser. Les pics qui nous entourent sont masqués, comme l'Ossau, le Lurien, l'Ariel. Après la cabane d'Arrious (1761 m.), le sentier s'élève en larges lacets et nous dépose sur le col d'Arrious. Un vent glacial nous saisit.
Poursuivant le cheminement vers l'ouest, après la traversée d'un névé, nous parvenons au lac d'Arrious. 12 h 30. L'immense étendue d'eau bleu foncé est bordée par des névés, coulant dans le lac. Le pic du Lac d'Arrious élève sa pointe vers le ciel, crevant les nuages.
Nous poursuivons le cheminement vers le passage d'Orteig, sans intention de le franchir, il est trop tard. Malgré le câble le passage aérien reste impressionnant. Nous retournons au lac, observant vers le bas l'immense lac d'Artouste, une mer en montagne.
Nous cherchons un coin à l'abri du vent. De l'autre côté d'une arête de rocher, au-dessus du chemin, un endroit protégé du vent permet de savourer nos victuailles. Rassasiés nous repartons gelés du fait de la baisse de température.
En chemin, nous admirons des marmottes jouer entre elles : mère et petit. La descente est paisible le long du vallon. Nous croisons quelques randonneurs. Le soleil réapparaît et les sommets se découvrent. La chaleur remplace la fraîcheur des hauteurs.
Dans le bois, il fait meilleur. Nous arrivons à 16 h 30 au Caillou de Soques.