Randonnée dans les Hautes-Pyrénées - Val d'Azun - Arcizans-Dessus : 900 m. - Laya - Col de Liar : 1348 m. - Soum de Laya : 1570 m. - Crête - Soum de La Pène : 1616 m. - Pic de Peyre : 1434 m. Niveaux:
Les moulins de rêves
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7 h 10 nous partons à trois avec Philippe BB., Corinne L. et moi-même en direction du Val d'Azun, puis au village d'Ancizans-Dessus. Les nuages couvrent les cimes. La température est douce. Il est 8 h 40, le long des moulins à eau, nous suivons la route, puis la piste au nord.
La végétation a bien poussé depuis l'écobuage. Un sentier traverse directement le bois, coupant ainsi les nombreux lacets qui nous mènent au col de Liar. Le brouillard nous entraîne sur une fausse piste, forestière au nord. Nous avons raté le sentier. Retour sur nos pas.
Le sentier grimpe à l'ouest par une pente raide. Pour atteindre le premier sommet, nous escaladons directement des rochers couverts d'herbe et de bruyère humides et glissantes. L'exercice est sportif, mais Corinne maîtrise bien la grimpe! Le Soum de l'Aya est atteint. Hélas le brouillard réduit considérablement la visibilité.
Nous filons le long de la crête, en restant sur le fil de la roche, même dans les orties. Ce qui donne un peu de piquant à cette randonnée brumeuse. Lorsque nous arrivons au Soum de la Pène, trois randonneurs s'amusent à faire voler un drone. Nous continuons plus loin sur la crête, mais l'épais brouillard ne permet pas de poursuivre, surtout avec des passages un peu aériens.
Nous retournons et nous nous installons au Soum de L'Aya pour déjeuner. En bas dans la plaine apparaissent les villages. Nos discussions portent sur l'état de la planète et l'action presque incontrôlable de nos hormones sur nos conduites, d'après Corinne, ce que je nuance fortement...
La vue est meilleure dans la descente. Le brouillard reste accroché aux cimes. Le sentier est évident, donc les passages abrupts sont contournés et le col de Liar atteint plus rapidement. Ma proposition de monter au pic de Peyre n'enthousiasme pas mes amis. Ils préfèrent flâner sur la piste forestière au nord.
Avec leur permission, je grimpe au sommet, plus rapidement que j'avais envisagé. Une randonneuse se repose au pic de Peyre. J'avance un peu sur la crête à l'est, parmi les orties et profite du paysage d'en bas, jusqu'à la base de Loisir le lac Vert.
Malgré les rochers envahis d'orties, de hautes herbes et des trous invisibles, je descends rapidement. Je retrouve mes amis sur la piste forestière, surpris de me voir déjà arriver. Nous repassons par le col, puis la piste sud et ses longs lacets, admirant à ses bords les fleurs et leurs belles couleurs ; blanches, bleues, jaunes comme les Lotiers corniculés, la fleur préférée de Philippe, qui n'est pourtant pas fleur bleue. En admiration devant la nature, après deux mois de confinement qui a fortement frustré.
Le long de la route, nous pouvons apprécier une succession de moulins à eau, dont certains sont rénovés. Cela fait rêver Corinne qui en ferait bien son habitat. Nous retrouvons le véhicule à 15 h 15, alors que les sommets commencent à paraître.