Randonnée dans les Hautes Pyrénées - Vallée de Barèges - Bassin de Bastan : 1650 m. - Piste forestière du Capet Niveaux:
Dessous : la mer de nuages
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Arrivés à Lourdes, avec Andrée, nous retrouvons Yves et partons dans la vallée de Barèges, sous le brouillard. Un chemin de terre, avant le col du Tourmalet, amène après quelques mètres dans le secteur Bassin de Bastan.
Il est 9 h 40, nous marchons sur la piste forestière du Capet vers l'ouest, laissant la cabane de Montaquéou, à droite. De larges virages s'élèvent doucement dans les secteurs de Beyrette (1791 m.), puis Coumétou. En chemin nous rencontrons une salamandre pressée de se cacher.
La cabane d'Ourdégon est perchée sur un minuscule plateau. Un troupeau de chèvres nous regarde avec curiosité. La petite cabane de berger et somme toute sommaire, tout en contenant l'essentiel : sommier et matelas, banc, cheminée et scie à bûche. Non farouches, les chèvres s'approchent de nous sans limite de distanciation!
Nous côtoyons un névé. Puis c'est la traversée d'une belle cascade de plusieurs dizaines de mètres de haut. Le jet d'eau forme un torrent que nous traversons rapidement, les pieds dans l'eau. Parfois il faut savoir se mouiller !
Un névé, en pente légère, coupe la piste sur une centaine de mètres, reste d'une ancienne avalanche. Piolet en main nous traversons la large plaque de neige. Une butte en avancée vers la vallée paraît un endroit approprié pour le déjeuner. Couvert d'herbe et de magnifiques fleurs; gentianes printanières et de Koch, globulaires, fritillaires des Pyrénées, asphodèles, etc.
Il est midi et demi, nous déjeunons en observant les sommets de l'est à l'ouest: pic du Midi de Bigorre, Néouvielle et Turon, pic Long, Brêche de Roland, Taillon, Ardiden, Chanchou, Balaïtous, etc.
Nous poursuivons la piste toujours vers l'ouest. Elle est encombrée par des éboulis de roches, dus certainement à des avalanches et glissement de terrain. Un sentier au nord grimpe au Capet, mais il est bien trop tard pour s'y rendre !
Nous retournons sur nos pas. La mer de nuage inonde toujours la vallée. Elle ne s'est pas dissipée. Le brouillard monte lentement et les cimes s'évanouissent. Le retour est long. Peu d'endroits permettent de couper les lacets, pour prendre des raccourcis. Enfin à 16 h 45, nous arrivons au véhicule.
Le retour est paisible, nous sommes contents de s'être revus avec Yves, après cette longue période de confinement. Puis chacun repart.