Randonnée dans la Vallée d'Aspe - Forges d'Abel Espelunguère : 1009 m. - m. - Montagne de Couecq : 1993 m. Niveaux:
La cascade sauvage
Cliquez sur les images pour les agrandir
Je retrouve mes camarades du CAF, à Gan: Michel Cl. Miller A., Marie France R., Gérard E., Zaza, Patrice B., Gilbert R., Christian T..
Nous prenons la route de la vallée d'Aspe et les Forges d'Abel. La piste s'arrête au parking de l'Espelunguère. Quelques nuages s'évaporent dans le ciel bleu. Le soleil bombarde de ses rayons la montagne.
9 h, le groupe monte dans le bois de l'Espelunguère. Une belle cascade jette ses eaux scintillantes sous les rayons du soleil. A la sortie du bois nous débouchons sur le plateau d'Espélunguère, situé à l'ouest. Le cheminement bifurque par une piste dans le bois en direction de l'est, puis aborde un vaste vallon, où nous filons coté ouest, en passant par un collu.
De la cabane Grosse (1623 m.), le sentier reforme un lacet à l'est, pour ensuite, revenir par un col à l'ouest (1909 m.). Une sente grimpe sur la crête de la Montagne de Couecq. Un magnifique paysage surgit du pic de Sesques et le Capéran, pic du Midi d'Ossau, Balaïtous, pic d'Aspe, Visaurin, au sud, pic d'Anie à l'ouest et beaucoup d'autres.
Le passage plus étroit et les flancs verticaux, des deux cotés, signalent que la suite est une arête. Sans difficulté particulière, avec un peu d'attention, nous franchissons ces passages pour parvenir contre un rocher vertical d'une dizaine de mètres de hauteur, que nous contournons.
Pour la suite de la crête, plus large, parmi des rochers plats et un espace herbeux, nous nous arrêtons pour déjeuner. Il est midi. Miller et Gilbert proposent des boissons au nectar délicat. Bien exposés dans un paysage magnifique, ce moment du repas est sympathique.
Nous descendons la crête par des pentes assez raides. La boucle repart vers l'est dans la Montagne de Banasse. Le cheminement passe au-dessus des cabanes Gourgue Sec et son laquet, Lurbe et les ruines de Larrecq, etc. Le sentier monte légèrement sur le col de Lapachouaou (1891 m). Un autre col, sans nom est franchi (1909 m.) et le sentier descend , en lacets vers le sud.
Les fleurs de montagne ont fait leur apparition, gentianes printanières, de Koch, Doronics, primevères, etc, qui font le bonheur de Marie-France et Gérard. A la cabane Grosse, nous marquons une pause.
Par le petit bois nous rejoignons le plateau herbeux, dont un des sentiers tombe dans le bois d'Espelunguère. Sauvage, la cascade est toujours éclatante sous les rayons persistants du soleil. Inépuisables les eaux s'élancent dans des écumes blanches, tourbillonnant autour des rochers et prennent la fuite dans le torrent disparaissant au fond de la gorge et de la végétation.
L'arrivée au parking est à 15 h 35. Nous quittons masqués, ce magnifique endroit, toujours un peu sauvage. Le moment de convivialité ; arrêt dans un bar, partage de gâteaux, est squeezé, du fait des mesures d'hygiène.