Ski de Randonnée dans les Hautes Pyrénées - Luz Ardiden - Béderet : 1670 m. - Pène de Bassots : 2012 m. - Escalabor : 2048 m. - Tuc des Arribans: 2088 m. - Sortie CAF. Niveaux:
Poudre blanche
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8 h, Jean-Luc V. nous conduit avec Marie B., Véronique F. et moi-même, suivent Jean-Philippe F., Sylvie A.,Gérard E., Damien C.. Nous retrouvons Michel T. et Pierre S., qui encadrent cette sortie. Nous montons sous la pluie, puis sous la neige à Luz Ardiden, secteur Béderet.
10 h 30 septiques, nous partons skis aux pieds sur la piste au nord. La température est de moins un degré. Un voile de brume masque en partie le relief. Après quelques tentatives pour franchir une pente raide, un passage au bord d'une croupe, permet l'ascension moins raide qui se dirige vers le col de Riou.
L'épaisseur de neige est importante et les skis s'enfoncent dans la neige. Les virages sont nombreux pour gravir la pente et la révision des conversions bien utile. C'est ainsi que nous parvenons au Pène de Bassots. Les petits sapins sont couverts de neige comme des couettes de coton. Quelques cimes apparaissent, les brumes et les nuages épais s'amenuisent.
Nous suivons la crête en descente et remontée à Escalabor (2048 m.). Il est midi. Comme le ciel se dégage et laisse apparaître le soleil, hésitant à redescendre pour remonter par la suite, nous décidons de poursuivre sur la crête afin de tenter le Tuc des Arribans.
Même le long de la crête le cheminement exige de prendre des virages et de dérouler des conversions. L'épaisseur de neige est variable. Le groupe se distend. Vers 13 h 40 nous atteignons le Tuc des Arribans. Les cimes apparaissent, comme le Viscos tout près, au nord. Le pic de Monné, le Soum d'Arriou Né crèvent les nuages.
Nous nous lançons dans la poudre blanche. La neige est si légère que la glisse semble s'effectuer sans efforts. Les skis tracent des bouclettes, laissant une empreinte stylisée, qui s'effacera peu à peu sous les flocons de neige qui couvriront le relief.
Un passage raide entraîne une petite corniche sous le poids des skis. Dessous la neige est gelée et provoque des dérapages et quelques chutes sans incidences. Nous repeautons pour atteindre la cabane de Counqués (1790 m.). Nous déjeunons au soleil, mais même court le temps de pause refroidit le corps.
Nous remontons la pente et suivons, à flanc le relief près de la piste. La dernière descente dans la poudreuse, nous amène à 15 h 10, auprès des voitures.