Ski de Randonnée dans les Hautes Pyrénées - Luz Ardiden - Béderet : 1670 m. - Pène de Bassots : 2012 m. - Escalabor : 2048 m. - Pène Nère : 2058 m. - Sortie CAF. Niveaux:
Les skis suivent les courbes du relief
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Béatrice de V. propose la randonnée avec Sylvie A., Leire D., Agnès G ., Frédéric V., Olivier D., Vincent E., Michel B., Nicolas J.. De la station de Béderet à Luz Ardiden, à 9 h15, skis aux pieds, nous montons les pentes enneigées vers le nord-ouest. Le ciel est nuageux, la température négative, mais ce n'est pas un froid saisissant.
La neige est abondante, fraîchement tombée. Béatrice s'attelle à la trace et les conversions s'enchaînent. Nous parvenons au col de Riou (1949 m.), à 11 h 20. Une courte pause collation est appréciée, près des sapins enneigés. Les cimes sont dans les nuages. On distingue seulement, le pic de Viscos.
Nous suivons la crête du Pène de Bassots, mais une importante corniche de neige s'avère peu stable. Nous descendons légèrement pour remonter à Escalabor. Skier dans une neige poudreuse s'avère un plaisir immense. D'un seul regard sur les pentes et les skis suivent les courbes du relief, dessinent des lignes harmonieuses sur la vaste page blanche, légèrement froissée.
12 h 30, nous parvenons ainsi à la cabane de Conquès (1790 m.). La petite cabane est pratiquement ensevelie sous la neige. Nous remettons les peaux direction le Tuc des Arribans. La neige commence à être lourde par endroit et les conversions deviennent fatigantes. Le groupe s'effile.
Enfin nous arrivons au Pène Nère vers 12 h 20. Le Tuc des Arribans n'est pas très loin, mais le ciel se couvre de plus en plus. Le jour blanc semble s'installer. Il est préférable de descendre pour profiter, encore d'une bonne glisse.
La première partie de la descente se déroule dans une excellente neige, mais un peu plus bas, celle-ci mouillée, s'avère plus lourde. Une petite plate-forme parait suffisante pour déjeuner, face aux montagnes à l'est et la vallée, Luz-Saint-Sauveur au centre.
La piste remonte légèrement. Sans les peaux c'est épuisant. Enfin la dernière descente permet de skier. Le relief se confond ce qui provoque la chute de Leire, par un mur de neige, ensuite ma chute dans un creux. Les voitures sont proches, nous arrivons à 13 h 45.