Randonnée en Espagne - Gàvin - Ermitage San Bartolomé : 1120 m. - Puyas Lanas : 2099 m. - Monte Sarasé : 2179 m. Niveaux:
Des lames de fond
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Départ 6 h 45 avec Philippe BD, Gérard E., AnnieV.. Nos autres amis 12 au total, menés par Michel Cl et Jean-Marc A. occupent les autres véhicules. Traversée de la vallée d'Ossau, du col du Pourtalet, direction Gàvin. C'est de l'ermitage de San Bartolomé qu'à 9 h 15 nous montons dans la forêt par un sentier raide et sinueux. La fraîcheur matinale se dissipe peu à peu sous les rayons de soleil éclatant dans un magnifique ciel bleu.
Nous traversons une piste, poursuivant vers le nord les pentes abruptes. Le sentier se dérobe et à travers les buissons, les épineux, nous cherchons un passage. Après un long moment de galère, nous quittons la forêt et nous abordons les pentes herbeuses qui s'accrochent aux crêtes.
Passant près du Monte Sarrialos, au nord, la crête se redresse et nous amène au Puyas Lanas à midi. Un magnifique paysage se découvre peu à peu, La Peña Rapita, La Muralla, La Peña Blanca, etc.
Jean-Marc, Jean-Pierre, Michel D., ont pris de l'avance. Je fonce dans la descente du col et attaque la forte pente par la ligne de crête, à travers rochers et petits épineux, pour parvenir au Monte Sarasé, à midi et demi, où je retrouve mes camarades.
Petit à petit, dispersé, le groupe arrive, avec Marie-France, Anne, Zaza, etc. Le panorama grandiose s'étend encore plus loin. Nous devinons le Mont Perdu, la vallée de Ordesa, le Tozal de Guara, la Peña de Oroel, plus prêt La Cubileta, les rochers lames de Los Palomares et Loba, cette curieuse formation géologique aux plaques lisses tranchantes et verticales comme des lames de fond. Le repas se déroule dans ce beau décor.
La descente s'effectue vers le nord, puis oblique vers l'est, sous la sierra Tendenera. Plusieurs sentes se présentent. Éparpillés, nous passons à travers des épineux et enfin parvenons sur un chemin près de Comas del Infierno.
La direction est vers le sud. Puis quittant la piste prés d'un troupeau de vaches, nous prenons un chemin forestier, bien ombragé. Celui-ci monte et descend cela parait interminable ! Enfin nous rejoignons la bifurcation du matin, près du banc de pierre.
Nous plongeons dans le sentier qui se faufile dans la forêt. Quelques courses avec Philippe, nous amène à 17 h 30 à l'ermitage du départ. Retour long mais paisible dans nos foyers.