Randonnée dans la Vallée d'Aspe - Forges d'Abel : 1344 m. - Lac et refuge d'Arlet : 1973 m. - Sommet : 1990 m. Niveaux:
Un couac à Couecq !
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Philippe et Françoise BD. viennent nous chercher Andrée et moi-même, à 7 h. Nous traversons la vallée d'Aspe, sous les nuages, jusqu'aux Forges d'Abel, lieu Espelunguère.
Le soleil perce les derniers nuages, laissant apparaître un beau ciel bleu. 8 h 45, nous montons par le bois d'Espelunguère, le long du torrent et de la belle cascade. Du plateau d'Espelunguère le cheminement part au nord-est dans le bois. Puis la piste tourne à l'ouest. La température monte à notre rythme.
Par inattention je rate la bifurcation à la cabane Grosse et nous parvenons à la cabane d'Atsout (1746 m.). Il faut revenir au nord, mais éviter de descendre, donc traverser par les pentes herbeuses de la Montagne de Couecq. Certains passages courts sont très raides mais n'effraient ni Andrée, ni Françoise. Qui dirait qu'il y a comme un couac! Peu de protestations émanent de ce parcours de dahu. L'honneur est sauf !
Par un collu, nous retournons au nord-ouest et parvenons ainsi au col de Lapechouaou (1891 m.). Le sentier file au-dessus des cabanes de Larreq et Gourgue Sec rafraîchie par un laquet. Des troupeaux de chevaux, vaches, moutons profitent d'un site riche et prospère en herbe, dans cette Montagne de Banasse.
Une pause collation nous requinque et nous poursuivons le sentier presque plat, comme le remarque Françoise. Il est possible de grimper au pic d'Arlet, par une pente raide, puis rejoindre la crête, mais les amis préfèrent le lieu bucolique et plus reposant du lac d'Arlet. Alors sur une bosse verdoyante, nous déjeunons dans l'herbe, scrutant les cimes, du Capéran de Sesques de l'Ossau au pic d'Anie.
Nous dégustons le café et chocolat au refuge d'Arlet, avant de reprendre le chemin du retour. Au col de Lapachouaou, je propose de monter au premier sommet coté nord, mais pas d'amateur pour m'accompagner ! Je grimpe droit sur la crête contournant quelques rochers et trous, dans la bruyère et atteins une bosse à 1990 m. . La vue est identique avec le pic de Souperet en évidence.
Je dévale jusqu'au col et nous poursuivons la descente par des successions de montées et descentes. Après la crête nous tournons au sud-ouest et par des raccourcis improvisés, nous parvenons à la cabane Grosse. Un robinet d'eau permet de remplir les gourdes.
La piste longue en larges lacets, entre dans le bois. L'ombre et la fraîcheur sont appréciées. Ensuite c'est le plateau d'Espelunguère franchi à travers un troupeau de moutons. Dans le passage du bois nous rendons visite à la jolie cascade qui danse dans ses jets d'eau écumeuse. À 17 h 35, nous retrouvons le luxueux carrosse Lexus de Philippe et comme la chaleur persiste, vitres ouvertes, le vent continue ses fraîches caresses.