Ski de Randonnée dans la Vallée du Louron - Cazaux-Dessus : 1250 m. - Crête de Portet - Sommet de l'Aigle : 2078 m. - Pouy-Louby - Pic du Lion : 2102 m. Niveaux:
Le vent rugissant du Lion
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Le départ est avant 7 h, avec Philippe BD., Corinne L., Jean-Luc et moi-même. J'ai proposé une boucle dans la vallée du Louron, au départ de Cazaux-Dessus. Les plaques de neige sur la petite route ne sont pas faciles à franchir. Mais à 9 h, nous marchons 5 minutes, avant de chausser les skis sur une neige gelée.
Un chemin s'élève vers le sud dans le bois de Joannéraus, avec passage de branches d'arbres renversés, façon de nous brancher ! Nous débouchons sur la crête de Portet. Hélas la neige a disparu. Nous portons les skis pendant dix minutes, profitant d'admirer la splendeur du paysage. Les cimes apparaissent peu à peu au-dessus de Peyragude, le Néouvielle au sud-ouest, les sommets du Cirque d'Espingo, entre autre.
Nous rechaussons les skis et suivons la crête vers l'Est, passant par le Cap de Tuquet (1844 m.), puis le Cap de Peyrehicade. Le cheminement longe la clôture vers le nord. C'est vers 11 h que nous parvenons au Sommet de l'Aigle. Nous grignotons, tout en observant ce magnifique paysage.
La descente gelée, dans le crissement des skis, nous amène au col de Saniestre. Nous repeautons, sans atteindre le sommet du Pouy-Louby, fonçant directement au col de Louron (2001 m.).
Nous attaquons la forte pente nord-est du pic du Lion. Multipliant les conversions, à 12 h 55, nous parvenons au pic du Lion. La vue est saisissante. Au loin le pic de l'Aneto, les Posets, les cimes de l'Ariège et de la Haute-Garonne, s'élèvent dans le ciel où flottent quelques brumes, mais aussi des écobuages, fléaux polluants des milieux montagnards!
Des groupes de skieurs, ou des randonneurs à raquettes quittent le sommet. Le vent rugissant chasse les montagnards.
Nous plongeons dans les pentes sud, évitant le col du Louron. La neige est excellente. Les skis semblent devenir autonomes, cherchant, comme une mélodie, à parcourir la partition d'une oeuvre imaginaire. Nous voguons sur le relief du vallon Balencous et parvenons à la cabane (1747 m.) où nous déjeunons, bien installés sur des rochers plats et au soleil.
La piste forestière de Balencous est gelée, parfois croûtée. Nous devons jongler avec les embûches naturelles : ruisseaux, trous, rochers et les raquettistes. . Après le passage de la barrière, il ne reste plus que quelques dizaines de mètres à skier et un court portage des skis, pour arriver à la voiture à 15 h.
Dans le lointain le rugissement du Lion, est porté par le vent.