Ski de Randonnée dans la Vallée d'Aspe - Lescun Pont Lamareich: 972 m. - Pic de Pétragème : 2255 m. - Sortie CAF. Niveaux:
Aiguilles magiques
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Dès l'arrivée à Lescun nous admirons les cimes blanches du cirque de Lescun. Au départ 9 h 10 : Gérard E., Bernard B., Delphine A., Christine C., Mayalen S., Hugues T., Ming Yang, Jean-Pierre P., Olivier B.et moi-même, ces deux derniers encadrent la randonnée.
Du pont de Lamareich, skis aux pieds, nous suivons la route qui longe le gave d'Ansabère. Puis nous arrivons au pont Lamary. La piste glisse vers l'ouest entre les bois, franchit un petit vallon et entre dans la forêt, par un sentier étroit. Passant sous les branches, nous gagnons un vaste vallon. Le paysage extraordinaire des Aiguilles d'Ansabère surgit face à nous. Entourés de blancheur les hauts rochers percent le ciel bleu, limpide.
Nous passons devant les cabanes d'Ansabère, petits îlots dans cet océan de neige (1600 m.). Nous posons les couteaux sous les skis pour affronter un nombre important de conversions qui nous amènent au col de Pétragème (2082 m.), à midi et demi. Petite et Grande Aiguilles d'Ansabère piquent l'étoffe azurée des cieux. Pic de La Chourique, Visaurin, Peña, Forca, Ossau, Balaïtous, Billare et autres décorent la montagne.
Nous posons les skis au-dessus du col et enfilons les crampons à glace. Piolet à la main nous montons au pic de Pétragème et y parvenons à 13 h. Quelques photos à saisir, un regard ébloui sur les Aiguilles magiques et nous redescendons. Du col, skis aux pieds, nous plongeons dans une pente raide. Par bonheur la neige est excellente. Nous nous arrêtons près d'un rocher pour déjeuner, toujours au soleil, face aux Aiguilles.
Par la suite nous dévalons le vallon vers les cabanes d'Ansabère. Des traversées permettent de choisir les bonnes pentes. Le festival de la glisse s'exerce dans ce décor fabuleux. Chacun dessine une oeuvre abstraite sous la palette des skis, qui exprime les secrets de la nature.
Puis nous attaquons la descente de la forêt. Plus lentement et sûrement nous skions entre les arbres, passant sous les branches, pour tomber sur un autre vallon. Notre passage surprend des randonneurs à raquettes. Il est certain que nous allons beaucoup plus vite !