Ski de Randonnée dans les Hautes Pyrénées - Barèges - Tournaboup : 1500 m. - Pic de Barbe : 2468 m. - Sortie CAF. Niveaux:
Barbe blanche
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Rendez-vous 6 h 50. Gérard E., nous conduit, avec Christine Fl., Véronique F. et moi-même. Dominique V., Bernard B., Sylvie A., Mayalen S., partent ensemble et nous rejoignons, à Lourdes, Jean-Pierre P. et Olivier Bl., qui mènent la randonnée.
Les cimes blanches éclatent de lumière, dont les rayons se perdent dans la profondeur du ciel azuré. A 9 h 15, nous partons skis aux pieds, sur une piste à l'est. Très vite la chaleur se fait sentir et, se découvrir devient nécessaire. Le cheminement passe par les secteurs Beyrette, Coumétou, direction nord, vers le lac de La Lahude, invisible puisque recouvert d'une épaisseur de neige.
Les pentes se redressent et la neige gelée nous engage à mettre les couteaux sous les skis. Toujours vers le nord, mais en plein soleil, dans un rythme soutenu, nous montons vers le col. La chaleur est épuisante. Avant d'arriver au col, la neige n'étant plus gelée, je retire les couteaux des skis. Je peine moins et reprends une allure plus rapide.
Nous enchaînons les conversions, pour arriver au col vers midi et demi. Les cimes enneigées se déploient du pic du Midi de Bigorre, à l'est, aux pics des Quatre Termes, crête de la Pègue, Dets Coubous, au sud et pics d'Ardiden, Chanchou, Léviste, à l'ouest.
Le pic de Barbe paraît inatteignable. La fatigue provoquée par les efforts et la chaleur, pourrait mettre en doute les capacités physiques à atteindre le but. Le mental doit prendre le relais. La stimulation commune aide à cela !
La pente raide exige de multiplier les conversions. Enfin, vers 13 h, nous parvenons au pic de Barbe. On a rasé le sommet ! Quelle blancheur, c'est Barbe blanche ! Le panorama est vaste et splendide. Les Posets, l'Aneto pointent à l'horizon, comme le secteur du Néouvieille. Au nord le lac Bleu est une vaste étendue blanche, plane qui scintille de mille feux aux éclats des rayons de l'astre solaire. Une brise froide rappelle qu'il est temps de descendre. Le premier plongeon dans la pente raide est impressionnant. Par chance la neige est excellente à skier et l'enchaînement des virages s'effectue presque naturellement. Mais les cuisses commencent à chauffer, notamment dans une traversée vers l'est, dans une neige lourde et fondante.
Dominique heurte un rocher immergé et se blesse au genou. Bon skieur, il réussit à descendre. Parvenus sur les pistes de ski, nous filons comme des flèches, pour parvenir aux véhicules à 14 h 45.