Randonnée dans les Hautes Pyrénées - Vallée de Campan - Route de l'Aya : 1040 m. - Crête de Conques : sommet : 2148 m. - Sommet : 2171 m. - Sommet : 2179 m. Niveaux:
Une crête pas « quelConques » !
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C'est avec Yves, mon frère, que nous partons dans la vallée de Campan et la route forestière de l'Aya. 9 h, du pont de Binaros, une piste s'engouffre dans la forêt dans la direction sud. Elle suit le ruisseau, mais n'est pas très marquée. La température est fraîche, mais le soleil brille au-dessus de la forêt, malgré quelques nuages qui tentent de brouiller un beau ciel bleu.
Le choix des sentiers est difficile à prendre et c'est surtout au jugé que nous avançons. Quelques tirs de chasseurs ne nous rassurent pas ! Le cheminement dans le bois de Baudéan est très pentu sans faux plat.
Nous débouchons sur une crête ensoleillée. Quelle vue bien dégagée ! La vallée de Campan se découvre à l'est, ainsi que des villages et hameaux. Le pic du Midi de Bigorre, comme un géant blanchi, se dresse devant nous.
L'avancée sur la crête comporte des passages très relevés. Nous progressons tête baissée, éblouis par le soleil incliné à l'horizontale. La longue crête de Conques nous entraîne sur une succession de sommets, dômes et pointes. Le premier s'élève à 2148 m., le suivant grimpe en partie dans la neige et des billes de grésil, à 2171 m., le dernier où nous nous arrêtons est à 2179 m., proche le la Brèche de Soubiran.
Il est midi. Nous déjeunons observant à l'est la Laquette Artigole, puis le Montaigu, le Casque de Lhéris, le pic Merlheu, etc. Soudain trois sangliers surgissent vers la Brèche, puis font demi-tour sur les pentes est. Nous sommes ébahis et circonspects !
Nous suivons la crête vers le nord. La descente est glissante. Arrivés dans le bois nous cherchons le chemin. Le peu d'indication pourrait vite nous perdre, mais nous finissons par reconnaître le tracé. Par la suite le sentier comporte quelques cairns et reste évident. Après quelques lacets et une descente raide, nous passons devant des cabanes.
Des coups de feu nous questionnent. Les chasseurs ne sont pas loin. Pourvu qu'il n'y ait pas de confusion, même si nous n'avons aucun air de sanglier ! Enfin nous arrivons au point de départ à 15 h 15. Nous repartons dans la vallée aux couleurs d'automne.