Randonnée dans les Hautes Pyrénées - Vallée de Cauterets - Chemin de la Reine Hortense:1040 m. - Col du Lisey: 2086 m. - Soum des Aulhères : 2168 m. Niveaux:
La tête dans les myrtilles
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Philippe BD. et Cécile G., viennent me chercher à 7 h et nous filons vers la vallée de Cauterêts. Nous prenons le chemin de La Reine Hortense, pour nous garer près du chalet forestier. 8 h 40, nous montons dans la forêt de Lisey, vers le sud. Le beau chemin bordé de murettes de pierre s'élance en nombreux lacets entre les sapins et les hêtres. Nous débouchons dans une clairière ensoleillée. Le ciel bleu met en valeur les cimes vertes et grises, au loin.
Un court moment de pause et nous repartons , mais trop au nord, passant devant un joli chalet forestier (1617 m.). N'étant pas le chemin habituel, aucun repère indique le cheminement. Alors nous attaquons une pente herbeuse envahie de myrtilliers. Cécile ne résiste pas à la cueillette. Nous voilà dans la forte pente, la tête dans les myrtilles, cueillant celles-ci plus ou moins adroitement. Je glisse et me retrouve aplati dans les myrtilles, certaines s'étant logées dans mes narines et mes oreilles. Je me redresse humblement et suggère à mes amis de poursuivre la randonnée.
Nous progressons vers la crête Aulhérisses par des passages de plus en plus abrupts (45 degrés ?). Nous tentons une traverse sud, sud-ouest et finissons par trouver une sente qui nous amène au col du Lisey.
Des filets installés pour la station de ski de Luz Ardiden barrent le passage. Nous contournons par le nord et grimpons sur une crête, traversant une bosse, redescendant et remontant au Soum des Aulhères, à 12 h 20.
Un magnifique panorama se présente du pic du Midi de Bigorre, Hautacam,Turon de Néouvielle, pic Long, Monné et Viscos... Nous déjeunons sous les rayons du soleil et le film des cimes.
Vers 13 h 20, nous redescendons, repartant dans les champs de myrtilles et la cueillette reprend. Cécile les renifle de loin et moi de près, de trop près! Philippe maintien la bonne distance et rempli son bac. Nous rejoignons le plateau du Lisey et la cabane rustique. Dans la descente de la forêt, dévalant le chemin de lacets, sans se délasser, nous tombons sur des bûches. Je prends une bûche, Philippe en fait autant, Cécile est perplexe !
Comme des bûcherons, une bûche sous le bras, épuisés et même hachés, nous parvenons au parking, à 16 h 40. Nous avons fait feu de tout bois !