Randonnée dans les Hautes Pyrénées - Vallée Luz - Gèdre Dessus : 1142 m. - Campbieil - Lac de Bassia : 2275 m. - bosse à 2316 m. Niveaux:
Reflet des montagnes.
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6 h du matin. L'équipe de choc est composée de Françoise, Marie, Philippe BD., moi-même et Cécile G. et Jeanine M.. Nous roulons direction vallée de Luz-Gavarnie. Le jour se lève. Le soleil tente de s'élever au-dessus des cimes. Le ciel se colore d'un bleu pur.
Garés à Gèdre-Dessus, à 7h 45, nous prenons le chemin forestier, qui grimpe abrupt vers le vallon de Baserque et la Montagne de Campbiel. D'un pas nonchalant(mais oui!), mais efficace, nous parcourons la hêtraie, profitant de l'ombre des frondaisons.
Après les cabanes de Baserque, nous débouchons sur le vaste vallon, parcourus de bruyères, rhododendrons, myrtilliers,, oeuillets, linaigrettes, chardons, aconits et autres renoncules. Une autre montée raide traverse le ruisseau de Bassia. C'est à 11 h 15 que nous parvenons sur les berges du joli lac de Bassia. Cette perle bleutée reflète les petites montagnes proches et les pelouses verdoyantes. Trois nuages passants jettent leur signature sur l'onde limpide. De l'ouest à l'est défilent les sommets : Vignemale, Chanchou, pic de Campbieil, pic Long, Port de Campbieil et apportent un décor exceptionnel dans ce paysage sublime.
J'en profite pour monter sur une butte près de la crête. La suite est trop raide, avec des barres rocheuses. Je retourne avec mes amis qui déjeunent. Même s'il n'est pas midi, j'en fais autant. Un gros nuages voile le soleil quelques minutes. Cela n'empêche pas les poissons de sauter et attraper des insectes.
Puis nous repartons par le nord-est. Nous abordons un joli petit lac bleu. Des centaines ou des milliers de têtards nagent , en groupe sur les bords. Il n'est pas conseillé de les fumer. Certains semblent plus fêtards que d'autres...
Le sentier nous amène à la cabane de Sausset (1935 m.), où des vaches paissent à proximité. Au fur et à mesure que nous descendons, la chaleur monte. Alors nous marquons un arrêt au bord du ruisseau de Campbieil, sous un arbre. Une grenouille plonge et remonte sur le rocher, nous ne pouvons en faire autant! Quelques cailloux nous éclaboussent, ne sachant d'où ils proviennent!
Le retour par la forêt, apporte la fraîcheur de la futaie. La pente raide sollicite les jambes et Marie réalise qu'elle marche avec. Ainsi nous parvenons aux véhicules à 16 h 35. Retour paisible dans une atmosphère somnolente.