Randonnée dans les Hautes Pyrénées - Vallée Luz- Troumouse - Gèdre - Peyrenet: 1199 m. - Crête de Campbieil - Tuc d'Arrouy : 2273 m. - Soum nde Pelay : 2401 m. Sortie CAF. Niveaux:
La crête se voile et se dévoile
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6 h, départ avec Sylvie D., Gabi H., Patrice B., moi-même, puis Michel Cl., Philippe C., Miller A., John M., Gérard E., Marie-Claire B., Gilbert R., Marie-France R., Jean-Pierre C., Mireille C., Michel D., Gérard L.. Arrivés à Peyrenet. , de la route, à 7 h 40, nous prenons le pont et montons dans le bois par un chemin raide.
Le soleil éclaire les cimes qui détachent leurs dentelles rocheuses et sombres dans le ciel azuré. L'atmosphère est douce. Nous débouchons dans le vaste vallon de la Montagne de Campbieil, couvert d'herbe, de rhododendrons en fleurs et de fleurs aux couleurs variées : androsaces, pulsatiles, saxifrages, aconits, hélianthèmes et autres belles plantes.
Le groupe se sépare en deux ; pente douce pour la plupart des camarades, grimpe raide pour nous cinq, dont Sylvie. De la crête de Campbieil, nous longeons vers l'est jusqu'au Tuc Arrouy, que nous atteignons à 10 h 30. Au sud se dévoile le cirque d'Estaubé, avec le lac des Gloriettes , la Brêche de Tuquerouye, les pics Astazou et Gabiédou, etc. Le Soum des Tours ferme la crête, loin à l'est.
Le groupe réuni nous repartons le long de la crête. Certains passages sont étroits et aériens, avec les abîmes des deux cotés. Le Soum de Pelay est atteint à 11 h. Les nuages arrivent par le sud. Le paysage se dérobe. Le brouillard enveloppe le relief. Soudain le tonnerre gronde. Le repas écourté, nous quittons le sommet. La température chute. La pluie tombe.
La crête, formée de pierres lisses, s'avère très glissante. Certains passages sont très exposés. La pluie cesse. La chaleur revient. A nouveau le Tuc Arrouy franchi, nous glissons sur la crête ouest. Des pentes herbeuses envahies de rhododendrons, permettent une descente vers le nord et nous déposent près de la cabane de Campbieil.
Du vallon de Campbieil, nous fonçons dans le bois. Le chemin de pierre, raide, s'avère glissant. Jean-Pierre C. chute et tord sa cheville. Par chance une jeune femme conduisant un quad, le ramène à son véhicule. Soulagés, la longue descente s'avère plus paisible et nous parvenons aux véhicules à 15 h 15.