Ski de randonnée en Espagne - Val d'Aran - Baquiera Niveaux:
Lundi 12 mars
Cliquez sur les images pour les agrandir
Jacques R. a organisé ce séjour avec Michel Do. Les participants :13, Michel De., Philippe C., Sylvie D., Véronique F., Christine P.H., Jean-Marc A, Christine et Jean-Philippe Fl, Jean-Marc A., Pascal G. et moi-même.
Nous arrivons dans le Val d'Aran sous les nuages et déposons rapidement quelques bagages à l'hôtel pension de Salardu. Puis nous partons à la station de ski de Baqueira. Nous explorons le vaste domaine de Beret à Bonaigua, défilant sur les pistes bleues: Muguet, Manaud, rouges et noire: Artigua Soler,Ta Argulis et tant d'autres. Certaines pistes sont gelées vers le haut. Le repas est pris sans traîner et nous repartons sur les pistes, notamment une noire couverte de bosses (mais pas nous!). De temps à autre les nuages provoquent le jour blanc ce qui rend délicat les descentes. Le mur de Baqueira s'avère compliqué et nous mène au bas de la station vers 16 h 20.
Retour à l'hôtel, installation, douche, soirée de convivialité, dîner copieux et succulent.
Mardi 13 mars
Retour à la station de Baqueira, vers 9 h. La température est douce. Les passages brouillard et soleil s'enchaînent. Nous dévalons toutes les pistes que nous rencontrons. Jacques prodigue ses leçons de ski.
Nous sommes entraînés sur du hors piste , avec un départ de pente entre 40 et 45 degrés, en neige gelée. Dérapages et virages serrés, n'évitent pas des chûtes légères, mais ça passe ! Ensuite s'enchaînent pistes rouges et bleues. 12 h 30, sandwichs en terrasse au restaurant d'Orri. Le temps oscille entre jour blanc et soleil.
En haut de la station les pistes sont gelées, mais skiables. En bas cela commence à fondre . Nous perdons le groupe dans le secteur Béret-Dera Reina, avec Christine Fl., Sylvie, Michel De.. Nous parcourons de nombreuses pistes pour retrouver le groupe.
De nouveau réuni, nous effectuons une traversée de 6,5 km, depuis Dossau jusqu'au « mur de Baqueira ». Arrivés à 16h30. Retour à Unha. Agréable soirée.
Mercredi 14 mars
Baqueira-Beret : 1850 m. - Montgarri : 1950 m. - Crête Tuc Dets Dossau: 2480m.(2516 m.)
Niveaux:C'est de Beret que nous partons à 9 h 16, par un magnifique soleil sous un ciel bleu, sur une piste de ski de fond, en direction de l'est. Quelques montées et descentes permettent de retirer les peaux, malgré une neige gelée et des ornières qui ne facilitent pas la glisse. Le paysage splendide : crêtes enneigées, sapins sur les pentes sud, relief de dunes blanches ajoutent un air de féerie . Après une heure et demie de traversée, le petit hameau de Montgarri se découvre, où refuge et église se partagent le site.
Le trajet s'oriente vers l'est, puis la sapinière pentue, vers le sud. Michel Do. Trace dans les passages raides où la neige s'est accumulée. Plus haut, les couteaux deviennent indispensables sur une neige gelée. Le groupe s'étire.
Nous parvenons sur des crêtes à 12 h 30. Le col est encore bien loin. Le vent rafraîchit l'atmosphère. Les nuages arrivent peu à peu. Le cheminement nous entraîne dans une descente assez longue, mais peu pentue.
De nouveau les pentes se redressent. Nous poursuivons vers le sud. Le relief tend à se dérober. C'est jour blanc ! Le vent souffle de plus en plus fort. Enfin vers 14 h 40 nous arrivons au-dessus du col près du Tuc Deth Dossau (2450 m.). Dans l'attente de tous nos camarades, fouettés par le vent , nous nous couvrons.
C'est une piste bleue, au relief confondant, que nous abordons avec quelques difficultés. Heureusement plus bas, la visibilité est meilleure. Le ski devient performant et agréable. Filant comme des flèches, négociant les virages sans ralentir malgré la neige gelée, nous parvenons à la salle hors sac du restaurant de Beret. Il est 15 h. Nous dévorons nos victuailles, installés au chaud.
Retour au gîte et agréable soirée sur des airs de philosophie.
Jeudi 15 mars - journée à Baqueira
Petit train, télécabine et nous sommes en haut des pistes. Un gros nuage se dissipe après avoir déversé quelques flocons. Le soleil réapparaît pour la journée.
Nous dévalons les pistes encore gelées, avec une fine pellicule de poudreuse. Le hors piste nous entraîne sur des passages gelés et difficiles à skier. Pour l'entraînement c'est indispensable. La station est parcourue dans tous les sens.
À 13 h, repas rapide en terrasse. Retour sur les pistes de Bonaigua, à Beret et Baqueira. La dernière descente est très longue, mais avec des parties où l'on fonce, d'autres sont plus techniques, comme « le mur de Baqueira ». Nous parvenons au bas de la station à 17 h. Retour au village en passant par un bar. Soirée toujours agréable, dîner excellent, en commençant par une soupe arannaise.
Vendredi 16 mars
Baqueira Orri : 1850 m. - Crête de Orià : 2400 m. - Lac et col de Baciver : 2604 m.
Niveaux:Nous partons du parking de Orri, vers 9 h, sous un soleil éclatant dans un beau ciel bleu. Nous sommes neuf. Le plateau traversé, nous abordons un vaste vallon parsemé de sapins. Quelques passages suivent les pistes (rouges) du secteur de Béret, où aucun skieur ne passe !
Le cheminement est à chercher dans l'immensité du relief, où les crêtes forment un cirque grandiose. Nous nous dirigeons vers le nord-est, passant sur des lacs recouverts d'un manteau blanc épais, comme les lacs de Nara. Nous remarquons au loin, dans notre direction, le Tuc de Baciver, le Tuc de Marimanha, le pic de Rosari, les crêtes de Baciverols, etc.
Une pente raide s'élève vers la crête de Baciver. Christine PH. relève Jacques pour la trace. Mais le brouillard et le jour blanc nous encercle. Les conversions s'accélèrent. Je reprends le relais pour la partie la plus raide, en évitant une énorme corniche. Le col de Baciver est atteint à 13h. Nous montons un peu plus haut.
La plongée dans la pente raide, dans un relief qui se confond et une neige gelée complique la glisse. Malgré tout nous parvenons sur la vallon sans incident, alors que la neige tombe. Nous avalons rapidement quelques aliments, blottis contre des rochers.
Nous repartons. Soudain le brouillard s'évapore et le soleil apparaît, découvrant un magnifique paysage et le ciel bleu. La glisse est plus facile. Nous dévalons les pentes comme des radeaux balancés par les vagues et les flots écumants, passant entre les sapins. Atteignant les pistes de ski, nous descendons allègrement. Le ciel se couvre à nouveau lorsque nous parvenons au parking, vers 14 h35.
C'est le retour du séjour et nous rentrons tard le soir.