Ski de Randonnée dans le Pays Toy - Vallée de Barèges - Betpouey: 925 m. - Mount Agut de Betpouey: 2157 m.Sortie CAF.
Niveaux:
Une neige de cinéma
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Benoît B., organise la sortie. François L. nous conduit avec Marie B., Gérard E., moi-même, puis, autres véhicules : Graziella R., Jean-Louis R., Jean-François C. et Arnauld S.. Le ciel est parsemé d'intervalles nuageux. Garés sur la route de Barèges, à 9 h nous montons à travers le bois, évitant le village de Betpouey. La température est négative. Des clôtures barrent le passage. Nous les contournons.
Sorti du bois, nous dépassons des cabanes et traversons des pistes. Nous abordons l'immense vallon où nous rencontrons d'autres groupes de skieurs de randonnée. Du fait des risques d'avalanches (niveau 4), les montagnards se replient sur des lieux moins exposés !
Le rythme est rapide. Benoît trace, devant. Le groupe se distant. Les nuages se dispersent. L'astre solaire rayonne sur tous les sommets, aux alentours.
Nous nous élevons vers le sud et la crête des Monts. Une distance d'une vingtaine de mètres, entre nous, sécurise pour le risque de coulées. Ainsi nous arrivons au col du Mount Agut (1992 m.). Jean-Louis souffre d'ampoules aux pieds et nous attend avec Graziella, au col.
Le brouillard tente de perturber notre progression, mais les nappes vaporeuses sont peu épaisses. La crête s'élève vers l'est en passant par des bosses (une à 2076 m.). Elle n'en fini pas de s'étirer ! Enfin, à midi et quart nous atteignons le Mount Agut de Betpouey. Le ciel se débarrasse des nuages et les cimes apparaissent dans leur costume blanc neige. Chaque sommet se distingue par sa sculpture imprégnée sur fond bleu. Debout, nous déjeunons rapidement, guettés par le refroidissement.
Nous plongeons dans les pentes. La neige est géniale à skier. Une bonne couche de poudreuse invite à toutes les excentricités. Il suffit de hocher la tête, d'agiter une oreille et les spatules changent de direction. Nous fondons comme un vol d'éperviers sur une proie imaginaire, mais extrêmement attirante. Comme sur un écran géant, pour une projection en trois dimensions, nous sommes les acteurs évoluant dans une neige de cinéma.
Le ski se complique lorsque nous arrivons dans le bois, après les cabanes. Éviter une clôture, traverser entre les arbres et les branches, devient un exercice d'équilibriste. Cependant nous nous en sortons plutôt bien. Le saut imprévu d'un rocher suffisamment enneigé, mais dépassant le mètre de hauteur, entraîne ma chute, fort heureusement, sans conséquence.
Vers la fin du chemin qui atterrit sur la route, nous déchaussons sur une centaine de mètres, évitant les cailloux, juste immergés. Ainsi nous arrivons au point de départ, à 13 h 55. Une boisson prise dans un bar de Luz Saint Sauveur est appréciée et permet des commentaires sur cette journée de neige de cinéma.