Randonnée dans les Hautes Pyrénées - Cauterêts - Pont d'Espagne : 1496 m. - Lac de Gaube : 1725 m. - Lac Méya: 2481 m.
Niveaux:
Le monde de Méya
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Je retrouve Yves à Lourdes et nous prenons la route de Cauterêts, puis le Pont d'Espagne, au parking presque vide.
A 9 h, par une température fraîche de deux degrés, nous montons par le GR10, vers le sud. En une heure nous parvenons au lac de Gaube. Les rayons du soleil illuminent une partie des eaux du lac, qui semble s'éveiller. Le pic du Vignemale, voilé d'écharpes soyeuses blanches, se dresse élégant, dans le ciel azuré.
Le sentier s'engouffre dans le bois, à l'est, sinueux et très raide. Puis nous quittons le bois pour grimper dans des éboulis, cherchant le passage par quelques cairns, pas toujours identifiables au milieu des blocs. Le soleil frappe de ses rayons les rochers rendant la progression plus fatigante, car la longueur et le dénivelé de ce passage est important.
Enfin, un replat, adoucit le relief. Les ruisseaux chantant coulent, approvisionnant de petites mares. Enfin nous parvenons au lac Méya, à midi et quart. Coincé entre les falaises du pic de la Badette de Labassa, du pic Mayouret et du pic Méya, le lac en forme de poire, étale ses eaux claires et profondes, où se reflètent les cimes.
Nous déjeunons dans ce beau décor, le monde de Méya. Vers 13 h 15, la descente est rude. La traversée des éboulis secoue les jambes. Nous cherchons des passages plus ou moins faciles, surtout lorsqu'il y a un peu d'herbe. Le sentier dans le bois est visible , sans trop d'embûche. Nous parvenons au lac de Gaube, parcouru par des randonneurs et familles, qui d'ailleurs semblent tous descendre en même temps.
Yves et moi-même dévalons le GR10 dépassant les groupes de promeneurs-randonneurs. Au passage nous admirons les cours d'eau et les cascades. Nous parvenons au Pont d'Espagne à 15 h50. L'ombre a déjà gagné les plateaux. Le changement d'horaire s'est fait dans la nuit. L'heure d'hiver est arrivée.