Randonnée dans les Pyrénées-Atlantiques - Gourette:1420 m. - Sanctus: 2482 m. - Col de Louesque : 2411 m. - Crête de Louesque : 2454 m.
Niveaux:
Les grands lacs de Louesque
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7 h, je pars seul, dans la nuit, vers la vallée d'Ossau, puis Gourette. A 8 h30, je descends vers la passerelle qui traverse le Valentin. Le sentier GR10 monte dans le bois de Saxe, puis longe, en pente légère, les falaises du Pène Sarrière. Le secteur est à l'ombre, dans la fraîcheur matinale. Les rayons du soleil traversent à peine les cimes et se perdent dans l'azur. Vers les cabanes de Coste de Goua (1664 m.) un sentier part à l'est, traversant le ruisseau du Valentin. Il monte, bien relevé, dans les alpages du secteur les Néras. Il chemine au bord d'un ravin, traverse le ruisseau, après une cascade.
Le cheminement n'est pas toujours très clair. Plusieurs sentiers se croisent, les cairns se dispersent. J'arrive près du premier lac de Louesque (2275 m.). Le grand lac aux eaux claires semble reposer à l'ombre des sommets. D'autres petits lacs s' étalent dans les champs d'herbe et de rochers.
Je laisse un des derniers grands lacs, sur ma gauche. Les eaux ensoleillées miroitent de mille feux. A nouveau le sentier monte raide avec quelques lacets courts. La crête s'élève vers l'ouest et à 11h 15, j'atteins le Sanctus. Les sommets se bousculent de l'est à l'ouest : pic de La Latte de Basen, Soum de Louesque, pic de Louesque, Grand Gabizos, Vignemale, Balaïtous, Palas, Ossau...
Je descends par la crête est, en à-pic au sud et parviens au col de Louesque. Je poursuis sur l'arête aérienne sur un terrain peu stable. Il est préférable de suivre le pierrier pentu, longeant les parois. Des cairns signalent un passage. Une cheminée conduit à une brèche. J'escalade quelques mètres la roche est friable . Je n'insiste pas.
Je fonce directement vers un des grands lacs de Louesque. Au-dessus du lac contre des rochers, dans l'herbe, je déjeune. Il est midi . je scrute le paysage : Soum de Louesque, pic de Gabizos, crête des Taillades Blanques.
Je repars dans la descente, longe le ruisseau de Louesque et son ravin, dégringole vers les cabanes de Coste de Goue. Retrouvant le GR10 qui passe sous les falaises du Pène Sarrière, je plonge dans le bois de Saxe, dont les arbres, surtout les hêtres, ont perdu leur feuillage, annonçant l'arrivée proche de l'hiver. Pourtant lorsque j'arrive à 15 h 05 au parking, la chaleur est saisissante. C'est l'été indien !