Ski de Randonnée dans les Hautes Pyrénées - Vallée de Barèges - Tournaboup : 1452 m. - Lac d'Oncet : 2254 m et col de Sencours : 2400 m.
Niveaux:
La carte du relief
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Je retrouve Philippe BdB, Cécile G., Philippe C., Philippe Ch. et sa femme Nathalie, à la Cité des Pyrénées d'où nous partons à 7 h 30, vers la vallée de Barèges. Nous nous garons à Tournaboup. La température est de moins trois degrés, mais le ciel est d'un magnifique bleu, accentuant l'éclat de la neige, légèrement effleurée par les rayons du soleil qui surgit derrière les cimes.
A 9 h 30, nous partons par les pistes de skis, vers l'est, puis nous les quittons vers le Plat de Monhaillat et Montaquéou. Nous montons sur un immense dôme et nous commençons à avoir chaud. Le rythme est régulier et convient à tous.
Après Coume Ayse, nous abordons une pente raide, toujours dans la neige poudreuse. Des ornières se croisent de partout. Les conversions s'avèrent nombreuses et épuisantes, elles nous amènent sur un vallon, plus reposant.
Nous parvenons au-dessus du lac d'Oncet, à midi. Nous déjeunons tout en observant ce magnifique paysage, Le pic de la Bonida, le col d'Oncet, le Pène Blanque et le pic du Midi de Bigorre et son observatoire. L'objectif était d'aller au col d'Oncet, mais deux coulées sur les flancs crête nord, nous dissuadent de nous y rendre.
Tandis que Nathalie, les Philippes B. et C., veulent profiter d'un moment de repos et d'extase, Philippe Ch., avec Cécile, nous entraîne, vers le col de Sencours. Par une forte pente, où nous nous enfonçons jusqu'aux genoux, surtout Philippe qui fait la trace, nous parvenons au niveau de l'ancienne route. La montée , moins pentue, nous amène au col de Sencours, à 14 h, près des ruines.
Un vent froid nous oblige à nous presser pour la descente. Nous plongeons dans la pente raide et la neige poudreuse. La neige est agréable à skier et je me débrouille assez bien. Philippe et Cécile sont comme des anguilles évoluant dans un cour d'eau.
Nous retrouvons nos amis et nous poursuivons la descente, tantôt dans des traversées, tantôt par des plongeons dans des fortes pentes, qui permettent de piquer une tête dans cette neige fraîche et douce. Entre virages serrés ou larges, pour contourner les obstacles, nous devons repérer à chaque instant, la carte du relief et déjouer les pièges. Ce n'est que parvenus sur les pistes de ski que nous pouvons libérer nos instincts de skieur fondeur. Ainsi nous parvenons à Tournaboup à 14 h 40.